Nos exportations sont à 90 milliards. C’est 17 % de plus qu’en 2020
Nadine Girault est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal et d’un MBA de l’Université du Québec à Montréal. Après avoir travaillé près de 10 ans dans le domaine des ventes B2B du secteur de l’électronique, elle rejoint le Service de police de la communauté urbaine de Montréal comme directrice de la formation continue.
Entre 1996 et 2009, elle occupe des postes de haute direction dans le secteur financier à Toronto et Montréal auprès de la Banque Royale, Desjardins et BMO Groupe financier. En 2010, elle est nommée vice-présidente des ventes et des opérations de Boutique Jacob, avant de se joindre l’année suivante au Fonds de Solidarité FTQ comme vice-présidente, développement des affaires. En 2014, elle devient consultante indépendante en leadership, marketing et développement des affaires. Parallèlement à ses activités, elle siège au conseil d’administration d’Investissement Québec.
Suite aux élections provinciales d’octobre 2018, Mme Girault est élue députée de Bertrand sous les couleurs de la Coalition Avenir Québec. C’est le 18 octobre qu’elle est nommée ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.
Fiche du conférencier
La ministre a débuté en rappelant les impacts de la pandémie sur les activités du ministère, qui a dû se réinventer et s’adapter. Par exemple, le virage vers le numérique a permis des rencontres virtuelles qui n’auraient pu avoir lieu en temps normal. Ceci a permis d’élargir le réseau de contacts de la diplomatie québécoise, qui a connu une année 2020 record en termes d’actions diplomatiques, avec plus de 3800 actions. Celles de nature économique ont d’ailleurs augmenté de 47 %. Au niveau des exportations, elle a dévoilé que les exportations québécoises se sont chiffrées à 90 milliards de $, une hausse de 17 %. Au niveau des secteurs prometteurs pour les exportations québécoises, elle cite l’aéronautique, l’aluminium, les produits forestiers, les équipements de transport et le bioalimentaire, qui combinés, représentent 44 % des exportations québécoises. Le Québec mise aussi sur d’autres secteurs, comme les technologies propres et de l’information, les batteries ou encore dans l’électrification des transports pour poursuivre cette augmentation. Suite à une question du public, elle a rappelé que les délégations travaillent fort pour que les entreprises québécoises, tant les grandes que les petites, puissent exporter leurs produits ou expertises à l’étranger.
Par la suite, la ministre a discuté de la Vision internationale du Québec, lancée en 2019. Celle-ci cherchait à arrimer plus étroitement les intérêts économiques avec la diplomatie. Une des premières actions a été d’unifier l’image de marque du Québec au sein des délégations. La Vision s’articulait autour de quatre objectifs, soient d’augmenter les exportations et attirer les investisseurs étrangers, utiliser le réseau de représentations du Québec pour soutenir les entreprises québécoises, de moderniser l’action internationale du Québec en assurant la bonne formation des diplomates via l’Institut de la diplomatie et finalement d’aider les représentations à prendre ce virage économique. La ministre a rajouté qu’une autre partie de cette vision était la création de stratégies territoriales pour les États-Unis, l’Afrique, l’Indopacifique, l’Amérique latine et l’Europe. Ceci a tout débuté avec la création d’une image de marque pour le Québec, ce qui a permis d’unifier l’image du Québec à l’international.
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