L’Alliance des défenseurs en santé mentale et du bien-être regroupe maintenant 18 pays, alors qu’à son lancement en 2018, il n’y avait que trois membres, dont le Canada.
Jean-Yves Duclos est diplômé en économie de l’Université de l’Alberta, en plus de détenir une maîtrise et un doctorat de la London School of Economics.
Il débute sa carrière en 1993 en tant que professeur adjoint au département d’études économiques de l’Université Laval. En 2003, il devient professeur titulaire et il est également directeur du département de 2012 à 2015.
C’est en 2015 qu’il fait le saut en politique fédérale sous la bannière du Parti libéral. Il est élu lors des élections de 2015 et est nommé ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social. Il est réélu lors des élections de 2019 et obtient le poste de Président du Conseil du Trésor. Il est ministre de la Santé depuis les élections fédérales de 2021.
Fiche du conférencier
Le ministre a débuté en faisant le point sur la situation de la santé mentale des Canadiens durant la pandémie. Il rapporte ainsi qu’une personne sur deux a vu sa santé mentale se détériorer au Canada, alors que cette proportion atteint sept personnes sur dix au sein des travailleurs de la santé. Ceci a donc conduit à la hausse fulgurante de la demande pour des services de santé mentale, alors qu’un tiers de la population aurait eu recours à un spécialiste ou un traitement. D’un point de vue social, la moitié des gens auraient vu un de leur proche avoir des signes d’anxiété ou de dépression, d’où l’expression de double pandémie utilisée par le ministre.
Par la suite, le ministre a rappelé que le Canada travaille depuis plusieurs années à faire la promotion de la santé mentale au sein d’organisations telles que l’OCDE ou l’Alliance des défenseurs en santé mentale. Le Canada est d’ailleurs un des membres fondateurs de cette dernière, qui est passée de 3 à 18 membres en quelques années. Les organisations internationales permettent notamment de bien définir des indicateurs de santé mentale afin de les mesurer sur une base comparable. Un des piliers de cette organisation se rapporte d’ailleurs la santé mentale des jeunes, qui vivent des enjeux qui sont parfois mal documentés.
Il a ensuite rappelé que la pandémie aura des impacts sur la santé mentale tant à court que long terme. Il a tout de même souligné qu’il y a de bonnes nouvelles. Par exemple, le Canada se compare bien aux autres pays sur plusieurs points, notamment économiques. Il a aussi rappelé que pour la première fois au pays, il y a un ministre désigné pour la santé mentale et qu’en 2017, un premier accord entre le fédéral et les provinces a permis de leur verser 5 milliards pour la santé mentale.
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