Japan has been working with Canada to realize a free and open Indopacific region with a vision based on resilience, prosperity and an inclusive rules-based international order
Yasuhisa Kawamura est diplômé en droit de l’Université Hitotsubashi à Tokyo et du Amherst College au Massachusetts.
Il débute sa carrière en 1981 en rejoignant le ministère des Affaires étrangères (MOFA). En 1984, il est nommé second secrétaire de l’ambassade du Japon aux États-Unis. Il retourne par la suite au MOFA en 1988, où il est directeur adjoint de la seconde division pour l’Amérique du Nord, puis directeur adjoint principal pour la seconde division pour l’Asie du Sud-est.
Il renoue avec les représentations en 1993 lorsqu’il est désigné premier secrétaire de la Représentation permanente du Japon auprès des organisations internationales à Genève. En 1995, il agit comme conseiller pour l’ambassade japonaise en Indonésie avant de retourner de nouveau au MOFA en 1999, où il est désigné directeur de la division de presse internationale. En 2001, il est nommé directeur de la seconde division des organisations internationales au bureau des affaires économiques du MOFA. En 2002, il prend la direction de l’Europe, où il est conseiller de la mission japonaise auprès de l’Union européenne. À partir de 2004, il devient le représentant à Tokyo pour l’OCDE. En 2008, il est désigné secrétaire de presse adjoint pour le ministre des Affaires étrangères. Il prend le chemin de New York en 2010, où il est nommé consul général pour la ville, avant d’être choisi comme chef de mission pour l’ambassade du Japon en Inde. En 2015, il obtient les fonctions de directeur général de la presse et de la diplomatie publique pour le MOFA.
Il est ambassadeur depuis 2017. D’abord en tant qu’ambassadeur du Japon aux Nations Unies et depuis 2019, ambassadeur du Japon au Canada.
Fiche du conférencierL’ambassadeur a débuté en rappelant les premières impressions positives qu’il a eues en visitant le Canada pour la première fois en 1983. Il cite ensuite trois raisons qui expliquent selon lui les bonnes relations canado-japonaises : une mentalité similaire, de bonnes relations avec les États-Unis et l’ouverture d’esprit des Canadiens à la diversité.
L’ambassadeur a par la suite discuté de la région indopacifique, qui est appelée à jouer un rôle stratégique central dans les années. Il a rappelé que les ministres des Affaires étrangères du Canada et du Japon ont annoncé une stratégie commune pour la région organisée autour de plusieurs volets. Le premier repose sur la notion d’État de droit, qui est au cœur la vision japonaise. Le second volet de cette vision est le développement humanitaire, les opérations de maintien de la paix et l’aide en cas de catastrophes naturelles, des concepts auxquels le Canada est toujours associé. Le troisième volet est la lutte à la pandémie, notamment en contribuant à la vaccination des pays émergents, car il faudra une couverture vaccinale mondiale pour réellement sortir de la pandémie. Le quatrième volet est centré sur la sécurité énergétique et mentionne le projet LNG Canada, le plus grand projet énergétique du Canada à l’étranger afin de permettre d’implanter des sources d’énergie durables. Le cinquième volet est la promotion du libre-échange, notamment de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Alors que plusieurs pays cherchent à rejoindre cet accord, l’ambassadeur rappelle que ceux-ci devront se plier à toutes les conditions de l’accord.
L’ambassadeur a par la suite abordé le dernier volet, soit la transition énergétique. Il a rappelé les engagements de son pays afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre en vue atteindre la carboneutralité d’ici 2050 et il espère que la collaboration canado-japonaise va se poursuivre. Il a également mentionné les liens qui unissent spécifiquement le Québec et le Japon, notamment les exportations de porc québécois, qui sont particulièrement appréciées au Japon. Cette collaboration ne se résume pas seulement à l’alimentaire, mais également aux secteurs de l’aviation, des minéraux et de la recherche.
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