Definitely the pandemic as shown us how interconnected health, economics, environment, politics are interlinked and that when health is affected, everything is affected.
Margaret M. Barry détient un baccalauréat et un doctorat en psychologie de du Trinity College de Dublin. Après avoir été chargée de cours au Trinity College et directrice adjointe de l’unité de recherche en santé au University College of North Wales durant son doctorat, elle rejoint l’Université de Birmingham en 1995 en tant que professeur. C’est en 1996 qu’elle rejoint la National University of Ireland Galway et désignée professeure en 2005. Elle est également présidente de la chaire de promotion de la santé et de santé publique de cette université.
En 2007, elle rejoint l’Union internationale de Promotion de la Santé et d’Éducation pour la Santé, où elle est vice-présidente du renforcement des capacités, éducation et formation jusqu’en 2010. C’est en 2019 qu’elle est élue présidente de cette association.
Fiche du conférencierEvelyne de Leeuw est à une maîtrise en santé publique de l’Université de Berkeley, une maîtrise en politique et administration de la santé ainsi qu’un doctorat en santé politique de l’Université de Maastricht
Suite à ses études, en 1991, elle est nommée directrice du Centre collaboratif de recherche de l’OMS sur les villes en santé à l’Université de Maastricht, avant d’être conseillère de l’organisation par la suite. En parallèle, de 1992 à 1998, elle est secrétaire générale de l’Association des écoles de santé publique d’Europe. De 2001 à 2005, elle est professeure à l’Université du Danemark du Sud et titulaire de la chaire de recherche sur la promotion de la santé de cette même université. En 2005, elle fait le saut a la Deakin University en Australie ou elle est professeure. Elle y devient également doyenne adjointe de la faculté de santé de 2006 à 2009. Elle rejoint par la suite La Trobe University à Melbourne. C'est en 2015 qu'elle rejoint l'University of New South Wales à Sydne à titre de professeure et directrice.
Depuis 2013, elle est éditrice en chef de la publication Health Promotion International. à partir de 2019, elle siège au comité scientifique de l’Union internationale de Promotion de la Santé et d’Éducation pour la Santé. Elle en est la présidente pour l’édition 2022 de l’évènement.
Fiche du conférencierLouise Potvin est chercheuse à l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal depuis 1988. Elle enseigne également depuis 1989 au département de médecine sociale et préventive. En 2004, elle est nommée directrice scientifique du Centre de recherche Léa-Roback. Depuis 2012, elle dirige également la Chaire de recherche du Canada sur les approches communautaires et les inégalités dans le domaine de la santé. Elle est également rédactrice scientifique de la Revue canadienne de santé publique. Mme Potvin siège à l’Union internationale de Promotion de la Santé et d’Éducation pour la Santé et a été la présidente du Comité scientifique mondial pour les 22e et 23e conférences mondiales de l’organisation.
Fiche du conférencierDr Barry a débuté la conférence en définissant ce qu’est la promotion de la santé, qui consiste à donner aux individus et aux communautés davantage de contrôle sur leur santé tout en créant un environnement qui favorise les conditions pour une bonne santé. Cette notion est apparue suite aux politiques de la Santé pour tous de l’OMS, qui ont exposé que malgré la hausse des investissements et des innovations en santé, les inégalités ne diminuaient pas. Il faut donc se concentrer sur les facteurs qui permettent de maintenir les gens en bonne santé, plutôt que d’être en mesure de réagir lorsqu’il y a un problème. Dr de Leeuw a poursuivi que les facteurs sociaux de la santé, tels que l’accès aux infrastructures, ne peuvent être ignorés si on veut garder une population en santé. Le problème vient donc de l’inégalité dans l’accès aux soins de santé. Il faut alors mettre en place des politiques afin de remédier à ces inégalités, souvent liées aux disparités socioéconomiques.
La conversation s’est poursuivie par l’intervention de Dr Barry, qui a souligné qu’une bonne santé se réalise dans le quotidien des gens et qu’il faut donc leur permettre de vivre dans un environnement sain et que les politiques sociales, telles que l’accès à l’éducation ou au logement, sont fondamentaux dans la promotion de la santé. Dr de Leeuw déplore de son côté que les gens se défient des milieux politiques, jugés déconnectés, mais que la conférence mondiale de l’UIPES permet de faire le pont entre les milieux pour communiquer les meilleures initiatives. Dr Barry a rajouté que la pandémie a exposé à quel point politique, économie et santé sont interreliés, car dès qu’un est touché, les autres le sont aussi. Il faut donc une meilleure coopération au niveau mondial pour faire face à ces crises qui ont une ampleur planétaire.
Par la suite, Dr de Leeuw a exposé que les gouvernements de proximité, comme les gouvernements municipaux, ont le plus grand impact sur la santé. Elle a également souligné que la diplomatie des villes a un impact important, car elles peuvent apprendre des bons coups des autres.
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