We should be united against this kind of protectionism and be for free trade and I think that’s another area where China and Canada we share at least similar language.
Peiwu Cong est diplômé de la China Foreign Affairs University. Il commence sa carrière en 1992 en tant que fonctionnaire au sein du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine (MFA). L’année suivante, il rejoint le département Amérique du Nord et Océanie où il sera notamment directeur divisionnaire adjoint. Entre 2000 et 2003, M. Cong est affecté à l’ambasssade de Chine au Canada comme premier secrétaire. Il retourne ensuite au département Amérique du Nord et Océanie et y occupera plusieurs postes à responsabilité croissante.
En 2009, M. Cong rejoint l’ambassade de Chine au Royaume-Uni comme ministre-conseiller. À son retour au MFA, en 2014, il devient directeur général du département Amérique du Nord et Océanie. C’est le 12 octobre 2019 qu’il est nommé ambassadeur de la République populaire de Chine au Canada.
Fiche du conférencierLa discussion s’est amorcée sur le thème de l’économie. L’ambassadeur a réitéré la volonté de la Chine d’ouvrir son économie, puisque ceci a permis au pays de prospérer. Il a également soutenu que le pays offre un marché intéressant pour les entreprises étrangères, qui sont libres d’y entrer. De plus, il a mentionné la modernisation des lois de propriété intellectuelle chinoise afin de mieux les protéger. Une question du public demandait si les tensions entre l’Occident et la Chine allaient mener à la création de pôles parallèles. M. Cong est d’avis qu’en cette ère de mondialisation, ceci causerait un fort préjudice aux échanges et aux chaînes d’approvisionnement. Il croit également que la Chine et le Canada partagent plusieurs objectifs communs, tels que la lutte contre le protectionnisme.
La discussion s’est poursuivie sur questions judiciaires. Dans le cas des deux Canadiens emprisonnés, M. Cong a affirmé qu’étant donné les accusations d’atteinte à la sécurité nationale portées contre eux, ils ont dû être jugés à huis clos, mais que leurs droits étaient respectés. M. Johnson a répliqué que les accusés ne pouvaient choisir leurs avocats et qu’une telle procédure au Canada aurait forcément un avocat qui réviserait la preuve, ce qui n’a pas eu lieu durant leurs procès. L’ambassadeur déplore l’arrestation de Mme Wanzhou, alors qu’elle n’a commis aucun crime selon la loi canadienne. M. Johnson a rajouté que ses conditions de détention sont plutôt extraordinaires et qu’elle peut choisir librement ses avocats.
Par la suite, le sort réservé aux Ouïghours du Xinjiang a été abordé. L’ambassadeur a rappelé que ceci était du ressort exclusif des autorités chinoises et que les rapports décrivant des camps d’internement étaient faux et qu’il ne pouvait y avoir de génocide, puisque la population augmente. Selon lui, les rapports décrivant une telle situation sont fallacieux et il invite des observateurs internationaux à venir visiter la province. La situation de Hong Kong a également été mentionnée. M. Cong estime que l’intervention de Pékin a permis de ramener la stabilité et la démocratie au territoire.
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