We are going to be organizing a Sustainable Finance Action Council very soon that will help build the market infrastructure needed for financial institutions to move in the right direction
Jonathan Wilkinson est diplômé de la University of Saskatchewan en sciences politiques. Il détient également une maîtrise en politique, philosophie et économie de la Oxford University, une maîtrise en relations internationales de l’Université McGill et un certificat en gestion des affaires de la Ivey Business School. Il débute sa carrière en 1991 à titre de négociateur pour le gouvernement saskatchewanais pendant les consultations constitutionnelles de Charlottetown. En 1992, il est nommé conseiller spécial au premier ministre de la Saskatchewan, avant de travailler de 1993 à 1995 comme responsable des relations économiques intergouvernementales. En 1995, il fait le saut dans le secteur privé à titre de gérant chez Bain and Company, un poste qu’il occupe jusqu’en 1999. Cette année-là, il rejoint QuestAir Technology en tant que vice-président du développement des affaires. Il occupe des positions à responsabilités croissantes au sein de cette entreprise puisqu’en 2001 il est nommé président et chef de l’exploitation, puis président-directeur général de 2002 à 2008.
En 2009, M. Wilkinson se joint à Nexterra Systems Corp en tant que vice-président directeur du développement des affaires, un poste qu’il occupera pendant deux ans. De 2011 à 2014, il travaille à titre de président-directeur général de BioteQ Environnemental Technologies. En 2015, il se lance en politique sous la bannière du Parti libéral dans la circonscription de North Vancouver. Il est élu et nommé secrétaire parlementaire du ministre de l’Environnement et du Changement climatique. En 2018, il est désigné ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne. Il est réélu lors des élections de 2019 et est alors nommé ministre de l’Environnement et du Changement climatique.
Fiche du conférencier
Le ministre a débuté en mentionnant que la pandémie a eu un impact important sur la réflexion entourant la transition vers les énergies vertes, qui sont maintenant favorisées. Il est d’avis que le Canada est un modèle à suivre alors que l’on se dirige vers la COP-26. Le plan climatique renforcé, publié en décembre 2020, présente des mesures modestes, mais extrêmement détaillées et réalisables, plutôt que des cibles ambitieuses sans mesures concrètes. Il a également mentionné l’efficacité de la taxe carbone et rappelé que le Canada est un chef de file pour l’élimination du charbon. Le ministre est d’avis que l’arrivée de l’administration Biden permettra de faire avancer la cause climatique, tant au Canada qu`à l’international.
Par la suite, M. Wilkinson croit que la transition climatique crée des opportunités, notamment pour la sphère financière. Cependant, il faut améliorer la transparence environnementale des institutions financières, pour les encourager à se détourner des énergies fossiles. Le ministre a également annoncé la tenue prochaine d’un forum sur la finance durable pour s'attaquer à la question. La discussion s’est ensuite dirigée sur la question de la protection de la diversité. M. Wilkinson a rappelé l’engagement du Canada à protéger 30 % de son territoire et de sa biodiversité d’ici 2030. Malgré les progrès enregistrés, il n’y a environ que 13 % du territoire qui est présentement désigné comme aire protégée. Il a également mentionné travailler avec les agriculteurs afin de limiter les impacts de leurs activités sur l’environnement.
La discussion s’est conclue sur des questions du public. La première touchait la stratégie canadienne sur l’hydrogène. Le ministre est d’avis que l’hydrogène est une opportunité, particulièrement pour le Québec. La seconde touchait la collaboration entre le fédéral et les provinces sur l’application du projet C-12. Le ministre a répondu que le fédéral doit faire preuve de leadership pour que les provinces adoptent des mesures similaires.
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