Made in America. Pourquoi pas Made green in North America? Construisons ensemble des champions pour compétitionner entre autres la Chine. – Catherine Loubier, Déléguée générale du Québec à New York
Catherine Loubier détient un baccalauréat et une maîtrise en science politique de l’UQAM, ainsi qu’un certificat de la Harvard Business School. Elle débute sa carrière en 1996 en tant que directrice du développement des affaires chez Groupe Vaugeois. En 2000, elle rejoint le Centre financier international de Montréal à titre de directrice de la planification stratégique. De 2004 à 2005, elle est conseillère marketing pour Superior Propane.
De 2006 à 2010, elle œuvre dans la fonction fédérale en tant que directrice des communications de Stephen Harper, puis de Lawrence Cannon. En 2011, elle rejoint H+K Strategies à titre de vice-présidente des affaires corporatives et gouvernementales. De 2013 à 2015, elle est conseillère principale pour le premier ministre Harper. Après cela, en 2016, elle se rend en France pour travailler à l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi en tant que directrice des communications mondiales. En 2018, elle est consultante pour le secteur privé, avant d’être engagée cette même année par la CAQ comme directrice adjointe du cabinet pour assurer la transition du nouveau gouvernement. C’est en 2019 qu’elle est nommée déléguée générale du Québec à New York.
Fiche du conférencierMarie-Claude Francoeur est diplômée de l’Université Laval et possède un diplôme en gestion et management de l’Université McGill. Elle est également détentrice d’une maîtrise en administration publique et relations internationales de la Syracuse University dans l’état de New York, ainsi que d’un certificat de la Harvard University Kennedy School of Government. Elle débute sa carrière en 1993 comme conseillère spéciale et secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé au niveau fédéral. En 1996, elle rejoint Mutual Exchange Canada en tant que directrice des opérations. En 1999, elle œuvre en tant que recherchiste pour l’aile parlementaire de l’Assemblée nationale.
À partir de 2003, elle travaille en tant que directrice de cabinet du ministre du Travail, puis directrice de cabinet du ministre des Transports à compter de 2005. Elle est conseillère au bureau du premier ministre en 2007. À partir de 2009, Mme Francoeur œuvre pour le ministère des Relations internationales et de la Francophonie. Entre 2009 et 2012, elle occupe plusieurs postes de sous-ministre adjoint, le premier à l’analyse et aux politiques, puis aux politiques et affaires francophones et multilatérales. De 2012 à 2013, elle est brièvement déléguée du Québec à Boston, avant d’être nommée chargée de mission au Centre de la Francophonie des Amériques. En 2014, elle retrouve son poste de déléguée du Québec à Boston.
Fiche du conférencierMartine Hébert détient un baccalauréat et une maîtrise en science économique de l’Université de Montréal. Elle débute sa carrière en 1991 à la Banque Royale du Canada en tant qu’analyste sectorielle de risque. De 1991 à 1993, elle œuvre en tant que directrice générale chez CINQ FM. Ensuite, elle rejoint Groupe-conseil Saint-Denis en tant que conseillère et coordonnatrice du comité sur le travail autonome. Au cours de l’année 1998, elle devient conseillère spéciale pour le ministère de la Solidarité sociale, puis conseillère politique au ministère du Revenu, puis attachée politique au cabinet du ministre de la Solidarité sociale.
Par la suite, de 1999 à 2001, Mme Hébert occupe la fonction de directrice des affaires professionnelles et gouvernementales de l’ordre des conseillers en ressources humaines et industrielles du Québec. En 2001, elle fonde son propre cabinet, Martine Hébert Communication et affaires publiques et est également chargée de cours à l’Université de Montréal de 2006 à 2010. Cette année-là, elle est nommée vice-présidente principale et porte-parole nationale de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. C’est en 2019 qu’elle est désignée déléguée du Québec à Chicago.
Fiche du conférencierPhilippe Huneault est diplômé en génie industriel de Polytechnique Montréal. Il débute sa carrière en 1988 en tant que directeur de la planification chez Bell. Il rejoint ensuite Rogers en 1992 comme chef de la planification pour l’est du Canada. Au cours de l’année 1994, il est chef de projet chez Ericsson, puis chef de l’implantation pour Telezone. En 1995, il se joint à Yves R. Hamel et Associé et travaille comme consultant pour Bell en Inde et en Chine. Par la suite, il occupe le poste de directeur de la téléphonie chez Vidéotron. De 1996 à 2006, il est vice-président, opportunités stratégiques, chez Télésystème mobiles international.
M Huneault a également cofondé plusieurs entreprises, dont Écho capital FIER Outaouais en 2006, Consultations stratégiques Mayfair en 2007 et CXO Capital en 2010. Il sera coprésident et associé de ces organisations jusqu’en 2013. En parallèle, de 2007 à 2009, il est président-directeur général de Medicale Intelligence Technologies. En 2013, il se joint à la Bank & Clients Plc, où il est le chef des opérations canadiennes jusqu’en 2019. C’est cette année-là qu’il est nommé délégué du Québec à Los Angeles et à la Silicon Valley.
Fiche du conférencier
La discussion a débuté par un portrait des délégués de leur région respective, avant de se poursuivre sur l’élection du président Biden et des mesures protectionnistes Buy American. Mme Loubier est d’avis que l’impact pour le Canada est limité, car de nombreux accords commerciaux lient les deux pays, même si l’on devrait assister à la modernisation de certaines règles. Elle croit cependant qu’une expansion des mesures pourrait être problématique pour les entreprises québécoises. Mme Francoeur a rappelé que les États de la Nouvelle-Angleterre ont des intérêts qui s’alignent avec ceux du Québec et que plusieurs membres du cabinet Biden sont issus de cette région. Sur la question du plan environnemental de deux milliards de Biden, Mme Hébert est d’avis qu’il y a du potentiel pour le Québec, notamment dans la filière du transport électrique et de l’éolien. La bonne réputation des entreprises québécoises devrait aussi leur permettre de percer dans le marché des batteries pour voiture électrique. Sur la question de l’écosystème californien, M. Huneault a fait remarquer que de nombreuses entreprises étrangères se sont implantées dans cet état et qu’il s’agit d’une excellente opportunité de percer d’autres marchés étrangers.
Sur l’initiative North America Rebound, Mme Loubier est d’avis que d’avoir des alliés américains qui s’opposent aux mesures protectionnistes est un atout et que cela a permis de raffermir les liens entre certains secteurs. Sur le sujet du rôle renouvelé des délégations, Mme Francoeur a soutenu qu’il ne faut pas abandonner le marché américain malgré la menace du protectionnisme et que les délégations du Québec travaillent avec les gouverneurs des États pour éviter des mesures protectionnistes. Mme Hébert a rappelé que la pandémie a chamboulé les façons d’accompagner les entreprises québécoises en assurant un suivi plus personnalisé.
La discussion s’est conclue par une question du public sur le contrat d’Hydro-Québec avec New York. Mme Loubier a répondu que suite à des modifications réglementaires, Hydro-Québec peut soumissionner pour un contrat qui donnerait accès à l’état à de l’énergie verte pendant qu’il effectue sa transition vers les énergies vertes.
Avec l'appui de
Avec la collaboration de