11% des étudiants universitaires au Québec vivent une expérience internationale. HEC Montréal est une exception, on a 50% de nos étudiants au baccalauréat qui vont à l’étranger durant leurs études.
Frederico Pasin est titulaire d’une maîtrise en génie industriel de Polytechnique Montréal et d’un doctorat en génie industriel de l’École Centrale de Paris. Il rejoint le HEC Montréal en 1994 en tant qu’enseignant au département de gestion des opérations et de la logistique. Il occupe également des fonctions administratives à responsabilités croissantes. En 2010, il est nommé directeur des activités internationales de l’institution et en est nommé Secrétaire général en 2012. C’est en 2019 qu’il est nommé directeur du HEC Montréal.
Fiche du conférencierM. Pasin a débuté en mentionnant les mesures mises en place par HEC pour continuer les activités d’enseignement. Il est d’avis que l’on n’assistera pas à un retour à la normale après les mesures sanitaires, car les alternatives virtuelles se sont révélées pertinentes et pratiques. Il s’est par la suite félicité que 50 % des étudiants au BA connaissent une expérience internationale en allant étudier à l’étranger. Il est d’avis que celles-ci sont bénéfiques, car elles apportent des connaissances qui ne s’acquièrent pas en classe. Il mentionne également le grand nombre de partenariats du HEC avec d’autres institutions, que ce soit au niveau de la recherche ou d’activités d’enseignement.
Par la suite, M. Pasin a expliqué que l’attractivité de Montréal comme ville universitaire vient du niveau d’excellence des universités. Il faut que cette offre de qualité demeure, car Montréal est en compétition avec d’autres grandes villes du monde. Il cite l’exemple de l’intelligence artificielle, où un écosystème réunissant universités et expertise a permis d’attirer des candidats de partout. M. Pasin croit également que l’internationalisation universitaire contribue à l’économie, notamment en attirant et en retenant des professionnels d’ailleurs. De plus, les étudiants étrangers qui repartent suite à leur diplôme sont plus enclins de parler affaires avec des entreprises québécoises. Il a aussi rajouté que les universités préparent les gestionnaires d’aujourd’hui et de demain à faire face aux enjeux à venir, ce qui les rend indispensables.
La discussion s’est conclue sur des questions du public. La première sondait l’intérêt du HEC pour l’installation d’un campus sur le continent africain. M. Pasin croit qu’il serait plus intéressant de collaborer avec des partenaires locaux que de construire un campus là-bas. La seconde demandait s’il est plus avantageux de faciliter la mobilité étudiante ou de promouvoir l’internationalisation dans les cursus universitaires. Le directeur est d’avis que les deux sont nécessaires pour bien préparer les jeunes à faire face aux défis internationaux.
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