How could we say that making choices that are not sustainable will be a recovery?
Patrica Espinosa est diplômée en relations internationales d’El Colegio de México et en droit international de l’Institut des hautes études internationales de Genève. Elle débute sa carrière en 1982 au sein de la Mission permanente du Mexique auprès de l’ONU à Genève, où elle est responsable des affaires économiques. Entre 1989 et 1991, elle est chef de cabinet du sous-secrétaire aux affaires étrangères du Mexique avant de se joindre à la délégation du Mexique auprès de l’ONU à New York.
Au cours de sa carrière diplomatique, Mme Espinosa a notamment été ambassadrice du Mexique en Allemagne, Autriche, Slovaquie, Slovénie et auprès de l’ONU à Vienne. En 2006, elle est nommée ministre des Affaires étrangères du Mexique. En 2013, elle retourne en Allemagne à titre d’ambassadrice du Mexique. C’est en 2016 qu’elle devient secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Fiche du conférencierMadame Patricia Espinosa a débuté son allocution en rappelant à tous que les changements climatiques sont non seulement une priorité, mais une urgence, malgré la pandémie de la COVID-19. Elle précise également que la gestion de la pandémie et la lutte contre le changement climatique ne sont pas exclusives et doivent être menées simultanément.
La discussion a ensuite porté sur l’engagement et l’importance d’agir rapidement. Mme Espinosa a insisté sur le fait que les gouvernements doivent continuer de s’engager politiquement tout en accentuant leurs engagements à lutter contre les changements climatiques. Elle mentionne également que l’enjeu devrait être plus que jamais une priorité dans leur agenda politique. Parmi plusieurs solutions proposées, elle urge les gouvernements et les compagnies à concentrer leurs efforts sur la création d’emplois verts et sur des investissements durables. Elle souligne tout de même le respect de plusieurs engagements de leur part. notamment l’adoption d’un amendement au protocole de Kyoto.
Mme Espinosa a mis de l’avant l’importance de l’action individuelle et collective pour contrer les changements climatiques, tout en mentionnant l’influence des jeunes générations sur les décisions politiques des gouvernements. Pour démontrer la force de l’action collective, du travail multilatéral et de l’engagement individuel, elle a mentionné les résultats sur certains enjeux du passé, tel que l’éradication de la polio du continent africain ou l’avènement du protocole de Montréal afin d’éliminer toutes substances réduisant la couche d’ozone.
Concernant le report de la COP 26 en 2021 en raison de la COVID-19, elle mentionne que la CCNUCC s’est adaptée pour réussir à remplir ses mandats pour 2020 et 2021. Il était question de l’importance de trouver de nouveaux moyens pour faire progresser les négociations en cours afin que, lorsque les parties se réuniront à Glasgow, qu’il y ait des accords importants qui voient le jour pour lutter contre les changements climatiques. Rappelant aux gouvernements et aux entreprises l’importance de respecter ses engagements en matière de lutte aux changements climatiques, elle affirme que le sommet à Glasgow sera un moment important pour la lutte aux changements climatiques.
Avec l'appui de
Avec la collaboration de