J’ai mandaté une équipe, dont plusieurs de mes chefs de poste à l’étranger, pour faire une recension des meilleures pratiques de sortie de crise dans le monde qui ont marqué l’Histoire.
Nadine Girault est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal et d’un MBA de l’Université du Québec à Montréal. Après avoir travaillé près de 10 ans dans le domaine des ventes B2B du secteur de l’électronique, elle rejoint le Service de police de la communauté urbaine de Montréal comme directrice de la formation continue.
Entre 1996 et 2009, elle occupe des postes de haute direction dans le secteur financier à Toronto et Montréal auprès de la Banque Royale, Desjardins et BMO Groupe financier. En 2010, elle est nommée vice-présidente des ventes et des opérations de Boutique Jacob, avant de se joindre l’année suivante au Fonds de Solidarité FTQ comme vice-présidente, développement des affaires. En 2014, elle devient consultante indépendante en leadership, marketing et développement des affaires. Parallèlement à ses activités, elle siège au conseil d’administration d’Investissement Québec.
Suite aux élections provinciales d’octobre 2018, Mme Girault est élue députée de Bertrand sous les couleurs de la Coalition Avenir Québec. C’est le 18 octobre qu’elle est nommée ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.
Fiche du conférencierMme Girault a débuté l’entrevue en mentionnant les principaux enjeux liés à la pandémie pour son ministère. Le premier est le rapatriement des Québécois à l’étranger, en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada. Le second est d’assurer l’approvisionnement en matériel médical, notamment par l’intermédiaire du réseau du Québec à l’étranger. Le dernier enjeu a été de planifier l’arrivée des travailleurs agricoles au Québec dont une première vague est arrivée un peu plus tôt cette semaine.
La ministre a ensuite expliqué que les bureaux du Québec à l’étranger ont été mis à contribution durant la crise, notamment pour rassurer les partenaires internationaux et maintenir les communications. Elle a par la suite mentionné que les accords commerciaux auxquels le Québec est lié ne devraient pas être menacés, mais que leur mise en application sera forcément retardée. Elle s’est également faite rassurante sur les échanges entre le Québec et les États-Unis, rappelant que les États limitrophes ont adopté des mesures de confinement similaires aux nôtres.
Au sujet de la Chine, la ministre a tenu à rappeler que, même si le pays est en déconfinement, la lutte n’est pas terminée. Les équipes du Québec sur place ont tout de même joué un rôle déterminant dans l’approvisionnement en matériel médical. Elle a également fait des liens avec la Vision internationale du Québec, présentée en novembre dernier. Bien que la crise actuelle chamboule l’agenda, la ministre s’est dite d’avis que cette vision demeure pertinente et permettra de participer à la relance économique, puisqu’elle prévoyait aider les entreprises à diversifier leurs exportations et à percer les marchés étrangers.
En conclusion, la ministre a rappelé à l’auditoire que son gouvernement souhaitait un redémarrage de l'économie le plus rapidement possible de l’économie et se tenait prêt à soutenir les entreprises pour profiter de la reprise une fois la contagion passée.
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