La bonne réputation du Canada, à la fois sur la scène internationale et dans l'OTAN [...] a certainement aidé à bâtir un solide lien de confiance avec mes homologues irakiens
Le major-général Dany Fortin est diplômé en sciences du Collège militaire royal Saint-Jean et détient une maîtrise en arts et sciences militaires du Collège de commandement et d’état-major général de l’Armée américaine à Fort Leavenworth au Kansas. Il est également diplômé du Programme de sécurité nationale du Collège des Forces canadiennes à Toronto.
Il débute sa carrière en 1991 comme officier de l’artillerie au sein du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, à Valcartier. Il en assume le commandement de 2007 à 2009. Il occupe ensuite successivement les postes de chef de cabinet et de conseiller spécial du chef d’État-major de la Défense du Canada, puis, en 2011, il devient directeur de la disponibilité opérationnelle au Quartier général de l’Armée à Ottawa. Il retourne à Valcartier en 2013 à titre de commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada. Entre 2015 et 2017, il est général commandant-adjoint pour les opérations du 1er Corps de l’armée américaine, à Washington. En 2017, il rejoint le Bureau du Conseil Privé au Canada comme directeur des opérations au Secrétariat de la politique étrangère et de la défense.
Au cours de sa carrière, il a participé à plusieurs missions internationales, notamment en Bosnie et en Afghanistan. En avril 2018, le major-général Fortin est nommé commandant de la 1ère division du Canada et il est commandant des forces de l’OTAN en Irak d’octobre 2018 à novembre 2019.
Fiche du conférencierLe Major-général Fortin a débuté son allocution en mentionnant que le Canada jouit d’une réputation enviable au sein de l’OTAN et est considéré comme un allié fiable, d’où la présence de plus de 1 800 militaires canadiens dans 18 pays. Il est ensuite revenu sur son mandat à la tête de la mission de l’OTAN en Irak. Suite à l’émergence de l’État islamique en 2014, une coalition internationale est d’abord venue prêter main-forte à l’armée irakienne. Il a indiqué toutefois que cette première mission ne prévoyait aucune mesure de renforcement de l’armée irakienne, et n’avait donc pas les moyens d’apporter des réformes durables. C’est suite à ce constat que l’aide de l’OTAN a été demandée afin d’améliorer le plan de formation des forces militaires irakiennes.
Le Major-général a ensuite expliqué que le Canada joue un rôle essentiel au sein de cette mission de l’OTAN, en fournissant près de la moitié du personnel et en étant responsable d’assurer les déplacements des formateurs déployés. Selon lui, la participation du Canada a rassuré les dirigeants de l’OTAN en permettant d’identifier les lacunes des forces irakiennes et en proposant un plan pour y remédier. Mgén Fortin estime que les formateurs de l’OTAN ont apporté de nombreuses contributions aux instructeurs irakiens.
Le Major-général a conclu son allocution en soutenant que les actions des militaires canadiens à l’étranger sont parfois méconnues du public, mais que le Canada joue un rôle important en partageant son savoir et son expertise à l’international. Il s’est d’ailleurs dit satisfait que la mission soit aujourd’hui reconnue comme un succès qui pourrait améliorer la sécurité au Moyen-Orient dans le futur.
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