Nous devrons nous assurer que la famille francophone, ses États et ses institutions publiques et privées, se concerte pour faire face aux défis du village mondial numérique dans lequel l'anglais prédomine.
La ministre a débuté son allocution en rappelant la relation privilégiée qui unit l’Ontario et le Québec, tant sur le plan économique que linguistique, puisque les échanges commerciaux entre les deux provinces atteignent 82 milliards $ chaque année. Comprenant les inquiétudes de la communauté franco-ontarienne, elle a cité plusieurs mesures mises en place afin d’y remédier. Elle a ainsi rappelé la mise en chantier de l’Université de l’Ontario en français, un meilleur accès à l’aide juridique en français et la bonification des allocations aux conseils scolaires francophones, qui atteignent maintenant presque 1,8 milliards $. Elle a aussi mentionné l’intention de son gouvernement de moderniser la Loi sur les services en français.
Mme Mulroney a ensuite présenté sa vision de la francophonie canadienne, dont les liens entre les communautés sont de bonnes bases pour stimuler le développement économique au Canada. Cette perspective économique s’harmonise avec la volonté marquée des entrepreneurs franco-ontariens de prendre de l’expansion et de pénétrer de nouveaux marchés, notamment en Afrique et en Europe de l’Ouest. Elle a également encouragé la création de nouveaux partenariats entre le Québec et l’Ontario, notamment pour faire face aux enjeux spécifiques à la langue à l’ère du numérique.
En conclusion, Mme Mulroney a fait valoir l’importance de dynamiser l’immigration francophone en Ontario, qui ne représentait que 7.7% des candidatures en 2018. Elle a mentionné que son gouvernement travaille présentement sur des mesures pour augmenter ce nombre afin de maintenir le poids démographique des franco-ontariens.
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