Les bureaux du Québec en Asie ne représentent que 40% des effectifs du Québec en Europe. Il y a une nécessité d’en faire plus.
Jean-François Lépine est titulaire d’un baccalauréat en science politique de l’Université Laval et d’une maitrise en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il entame sa carrière à Radio-Canada en 1971 comme rédacteur-reporter aux nouvelles. Correspondant parlementaire à Québec de 1978 à 1981, il quitte ensuite le pays pour occuper plusieurs postes de correspondant à l’étranger : à Pékin, de 1983 à 1986, à Paris, de 1986 à 1988 puis à Jérusalem, de 1988 à 1990. Au cours de sa carrière journalistique, M. Lépine a également animé plusieurs émissions d’informations telles que Présent, Enjeux, Zone Libre et Une heure sur Terre.
M. Lépine quitte Radio-Canada en 2013. Il rejoint, en 2014, Avistra International comme associé, communications et affaires gouvernementales. Le 25 août 2015, il est nommé Représentant du Québec en Chine.
M. Lépine a présidé le conseil de direction de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’UQAM, de 2002 à 2012, et l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de l’UQAM de 2011 à 2015. Il est également récipiendaire de deux Prix Judith-Jasmin récompensant son travail de journaliste.
Fiche du conférencierValérie Boissonneault est titulaire d’une maîtrise en études politiques appliquées à l’Université de Sherbrooke, d’une maîtrise en études européennes et relations internationales à l’Université Paris 1 ainsi que d’un diplôme de l’École nationale d’administration en France. Elle débute sa carrière en 2012 comme responsable des secteurs du multimédia et du divertissement à la direction des marchés Asie-Pacifique et de l’Océanie au ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec. C’est en juin 2018 qu’elle est nommée directrice du Bureau du Québec à Séoul.
Fiche du conférencierDavid Brulotte a été attaché commercial pour la délégation générale du Québec à Londres de 2010 à 2012. Il rejoint ensuite Investissement Québec (IQ) comme directeur, Asie-Pacifique et Moyen-Orient. En 2014, il est nommé directeur du développement des Affaires pour la France, l’Italie et le Benelux au bureau d’IQ à Paris. Basé à Tokyo depuis juin 2018, M. Brulotte a dirigé les activités des bureaux d’IQ au Japon, en Corée, en Chine et en Inde. C’est en juin 2019 qu’il est nommé délégué général du Québec à Tokyo.
Fiche du conférencierRené Sylvestre a occupé plusieurs postes de direction au sein d’Investissement Québec, du conglomérat FerroQuébec et de Montréal International. Il a également été consultant auprès de grandes organisations et analyste de marché pour Desjardins. C’est en août 2018 qu’il est nommé directeur du bureau du Québec à Singapour.
Fiche du conférencierFrancis Paradis a débuté sa carrière dans la fonction publique québécoise au ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il a ensuite été, de 2016 à 2018, chef de poste du Bureau du Québec pour les Provinces atlantiques pour le ministère du Conseil exécutif. En juin 2018, il est nommé sous-ministre adjoint au ministère du Tourisme. C’est en septembre 2019 qu’il est nommé chef de poste du Bureau du Québec à Mumbai.
Fiche du conférencierLes chefs de poste ont d’abord fait un tour d’horizon de la situation avantageuse des pays où ils sont établis, mentionnant notamment l’importance croissance économique mais également la forte capacité d’innovation et de créativité de cette région. À cet égard, selon M. Paradis, l’Inde a un potentiel incroyable du fait que plus de 60% des Indiens ont moins de 25 ans et que le Premier ministre Narendra Modi a mis en place une série de mesures visant à développer les infrastructures à l’échelle du pays au cours des prochaines années.
Mme Mercier a ensuite amené les panélistes à se prononcer sur les récents accords de libre-échange conclus avec l’Asie. M. Brulotte a déclaré qu’il est encore trop tôt pour mesurer les impacts de l’entrée en vigueur du PTPGP, mais qu’ils se ressentent déjà dans le secteur agroalimentaire. Selon lui, l’avantage principal de l’accord est d’éliminer les barrières non-tarifaires, tels que les processus d’approbation et de réglementation, qui découragent souvent les PME à se tourner vers cette région du monde. Pour sa part, Mme Boissonneault a rappelé que l’accord de libre-échange avec la Corée du Sud, entré en vigueur en 2015, a déjà permis d’éliminer 95% des barrières tarifaires entre nos pays.
Une autre question ayant retenu l’attention de nos panélistes a été l’influence grandissante de la Chine et de l’Inde. M. Lépine a fait le constat d’une véritable offensive chinoise pour conquérir de nouveaux marchés afin de conserver son statut défié par la croissance indienne. Selon lui, le développement de la nouvelle route de la soie, au cœur de cette stratégie économique, est une opportunité sans précédent pour les entreprises québécoises. En conclusion, nos panélistes étaient d’avis que les entreprises ont tout à gagner à tenter de percer les marchés asiatiques, notamment les industries créatives, multimédias, de transports ou d’ingénieries. Ils ont enjoint l’auditoire à utiliser davantage les ressources des représentations du Québec dans la région, dont la mission est d’accompagner les entreprises et de les aider à adapter leur stratégie en fonction du pays.
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