The President of Mexico is convinced that our economic growth can only happen through investments and creating the right environment for investors.
Juan José Gómez Camacho est titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université ibéro-américaine à Mexico ainsi que d’une maîtrise en droit international de l’Université de Georgetown à Washington. Après avoir passé 18 ans au sein des services diplomatiques mexicains, Juan José Gómez Camacho est nommé en 2006 ambassadeur auprès de Singapour, du Myanmar et du Brunéi. De 2009 à 2013, il est le représentant permanent du Mexique à l’Office des Nations Unies à Genève.
En août 2013, il devient ambassadeur du Mexique auprès de l’Union Européenne, de la Belgique et du Luxembourg, puis en février 2016, représentant permanent du Mexique à l’Organisation des Nations Unies. C’est en mars 2019 que Juan José Gómez Camacho est nommé ambassadeur du Mexique au Canada.
Fiche du conférencierStéphanie Allard-Gomez est titulaire d’un baccalauréat en économie et d’un diplôme en études russes de l’Université de Montréal. En 1993, elle débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada.
En 1999, elle est nommée conseillère commerciale et chargée d’affaires en Colombie. Elle est ensuite, de 2002 à 2004, consule et déléguée commerciale principale à Milan. En 2006, elle occupe la fonction de conseillère politique et coordonnatrice de la participation du Canada au Sommet du G8, en Russie, avant d’être nommée ambassadrice du Canada au El Salvador.
Mme Allard-Gomez devient vice-présidente chez Montréal International en 2009 et vice-présidente associée chez Tourisme Montréal en 2017. C’est le 6 septembre 2017 qu’elle est nommée déléguée générale du Québec à Mexico.
Fiche du conférencierLe 19 juin dernier, le Mexique a ratifié le nouvel Accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique. Suite à son allocution, l’Ambassadeur du Mexique au Canada s’entretiendra avec la Déléguée générale du Québec à Mexico et nous expliquera comment ce nouvel accord permettra d’approfondir nos relations. Il présentera notamment les opportunités de partenariats et d’investissements dans les secteurs commerciaux, technologiques, académiques et culturels.
L’ambassadeur a d’entrée de jeu expliqué les facteurs qui ont contribué à la victoire du président Andrés Manuel López Obrador et de son parti aux dernières élections. Selon lui, cette forte majorité a été motivée par une volonté de changement, notamment en ce qui a trait aux problèmes d’iniquités, de corruption et de sécurité auxquels est confronté le pays. À cet égard, il a tenu à rassurer l’auditoire sur le fait que le président souhaite également créer un environnement propice aux investissements étrangers et au développement économique, mais que les entreprises devront suivre les règles, en accord avec le gouvernement mexicain.
M. Gómez Camacho a également souligné que la situation politique américaine des dernières années avait transformé la relation entre le Mexique et le Canada. Selon lui, cette relation, qu’il qualifie d’amicale, est maintenant prise plus au sérieux et les deux pays en découvrent des pans qu’ils voyaient autrefois à travers le prisme américain.
En entrevue avec la déléguée générale du Québec à Mexico, Stéphanie Allard-Gomez, l’ambassadeur a d’abord expliqué que les transformations proposées par le Président López Obrador prendront du temps à mettre en place, notamment à cause de la fragmentation des forces policières entre les États mexicains. Il a aussi réitéré le nouvel essor de nos relations bilatérales et expliqué que celles-ci seront facilitées par le nouvel accord de libre-échange. Ce dernier, selon lui, profitera beaucoup au Québec puisqu’il inclut de nouveaux secteurs où la province détient une expertise. Il a également fait mention des nombreux projets d’infrastructures mexicains, comme le train maya, et enjoint les entreprises canadiennes à y participer.
Enfin, déplorant le manque d’investissement mexicain en sol canadien, l’ambassadeur a déclaré que le climat politique actuel était propice à renverser la tendance. Il a dit souhaiter que les deux pays passent outre les stéréotypes et approfondissent leurs relations sur les questions culturelles, touristiques et académiques.
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