Le budget du ministère de l’Immigration devrait connaitre une augmentation de 146 millions $ cette année et de 730 millions $ sur 5 ans. Cela représente une augmentation annuelle de 42% de son budget.
Simon Jolin-Barrette est titulaire d’une maitrise en droit de l’Université de Sherbrooke et d’une maîtrise en administration publique de l’ENAP. Il a également complété sa scolarité de doctorat en droit à l’Université de Montréal. Avant de faire le saut en politique, il travaille comme avocat au service des affaires juridiques de la Ville de Montréal.
Lors des élections générales québécoises d’avril 2014, M. Jolin-Barrettte est élu député de la circonscription de Borduas sous les couleurs de la Coalition avenir Québec. Au cours de son mandat, il est porte-parole du deuxième groupe d’opposition notamment en matière de justice, d’immigration, d’affaires intergouvernementales canadiennes et d’accès à l’information.
Suite à la victoire de la Coalition avenir Québec lors des élections générales du 1er octobre 2018, Simon Jolin-Barrette est nommé ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec ainsi que leader parlementaire du gouvernement.
Fiche du conférencierLe ministre Jolin-Barrette a d’abord expliqué que la nouvelle stratégie du gouvernement québécois en matière d’immigration vise à répondre aux lacunes du système actuel. Il a notamment mentionné les longs délais de traitement des demandes d’accueil, l’enjeu de surqualification des nouveaux arrivants et la concentration de l’immigration dans les grands centres.
Afin d’entreprendre ces réformes, le ministre propose de réduire temporairement les seuils d’immigration de 23%. Le Québec accueillera donc 40 000 immigrants par année, seuil qui équivaut toute proportion gardée à celui de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis. Il a toutefois indiqué que ce nombre sera revu graduellement à la hausse après la consultation sur le plan triennal 2020-2022. M. Jolin-Barrette a également rappelé les objectifs du projet de loi n°9 visant à mieux intégrer les nouveaux arrivants et répondre aux besoins du marché du travail québécois.
Le ministre a ensuite exprimé la volonté du gouvernement de donner au dossier de l’immigration les moyens de ses ambitions. Grâce à l’investissement de 730 millions $ sur cinq ans annoncé lors du dernier budget, le ministère sera en mesure de mettre en place un parcours d’immigration, où chacun sera pris en charge par un agent et fera l’objet d’un suivi qui encouragera sa francisation. Il a aussi insisté sur l’importance de faire passer le délai moyen de traitement des demandes de 36 à 6 mois. Selon lui, les critères de sélection devront donc être mieux adaptés pour répondre aux besoins de main-d’œuvre sur l’ensemble du territoire québécois et faciliter la venue de travailleurs temporaires pour combler les besoins immédiats.
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