Depuis la dernière Assemblée mondiale de la santé en mai 2018, nous avons convaincu 16 pays de rejoindre l'Alliance des défenseurs de la santé mentale et du bien-être aux côtés du Canada, du Royaume-Uni et de l'Australie.
Ginette Petitpas Taylor est titulaire d’un baccalauréat en travail social de l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick. De 1992 à 2015, elle est coordonnatrice pour la GRC, à Codiac au Nouveau-Brunswick, du Service aux victimes. Parallèlement à sa carrière, elle s’implique auprès de la Coalition contre l’abus dans les relations et du Comité de prévention du suicide de l’Association canadienne de la santé mentale à Moncton. Elle a également siégé au Comité consultatif sur la sécurité publique de la ville de Moncton, à la Coalition pour l’équité salariale et présidé le Conseil consultatif sur la condition de la femme au Nouveau-Brunswick, de 2004 à 2008.
Élue députée de Moncton-Riverview-Dieppe sous les couleurs du Parti libéral du Canada lors des élections fédérales de 2015, Mme Petitpas Taylor est nommée whip adjointe du gouvernement, puis secrétaire parlementaire du ministre des Finances en janvier 2017. C’est le 28 août 2017 qu’elle devient ministre de la Santé du Canada.
Fiche du conférencierLa ministre a d’abord tenu à rappeler son engagement personnel de faire de la santé mentale une priorité pour son gouvernement. Citant des exemples de sa vie personnelle et professionnelle, elle a fait remarquer que l’ouverture grandissante de la société canadienne face à cet enjeu démontre que le Canada est en bonne posture pour devenir un leader en la matière. Elle a rappelé que les problèmes de santé mentale coûtent 50 milliards $ par année à l’économie canadienne, et c’est pourquoi le gouvernement a décidé, dès 2017, d’investir directement dans l’accès aux services de santé mentale, en collaboration avec les provinces et les territoires. Elle a déclaré qu’il était maintenant temps de rétablir l’équilibre dans l’approche envers la santé mentale, qui devrait faire l’objet du même niveau de prévention et d’ouverture de discussion que pour la santé physique.
La ministre a ensuite fait part de l’ambition du Canada de se positionner comme leader de la santé mentale sur la scène internationale. Elle a souligné la nécessité d’élever le débat à propos de ce sujet qui touche l’ensemble des pays du monde et qui, jusqu’à l’an dernier, était rarement abordé dans les forums internationaux. La ministre a illustré ce changement de mentalité récent par la tenue d’une première rencontre sur la santé mentale lors de la dernière Assemblée générale des Nations Unies et la dernière Assemblée mondiale de la santé, à Genève, au cours de laquelle a été créée l’Alliance des défenseurs de la santé mentale et du bien-être, conjointement avec le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie. Elle s’est félicitée que, depuis, 16 autres pays s’y sont joints.
Enfin, la ministre a remercié les différentes organisations qui contribuent à déstigmatiser les problèmes de santé mentale. Cet événement était d’ailleurs organisé dans le cadre de l’initiative Bell Cause pour la cause qui vise une conversation nationale dans ce domaine.
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