Face aux défis des industries culturelles, la SODEC révisera l'ensemble de ses programmes afin de les actualiser et de les consolider et bonifiera rapidement l'accès à ses services via un guichet numérique.
Louise Lantagne est titulaire d’un baccalauréat en littérature française de l’Université McGill ainsi que d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise en littérature comparée de l’Université de Montréal.
Elle entame sa carrière en 1991, comme chargée de projets à la SODEC où elle devient ensuite chef de l’équipe contenu. Elle rejoint Radio-Canada en 1999 et occupe successivement les postes de chef des longs métrages canadiens, de directrice du secteur des dramatiques et longs métrages puis de directrice générale de la radio. En 2008, elle est nommée directice générale de la télévision de Radio-Canada.
En octobre 2014, elle quitte la société d’État pour devenir vice-présidente fiction et productrice exécutive chez Attraction Images. En février 2018, elle est nommée présidente-directrice générale de la SODEC. Elle est entrée en fonction le 19 mars 2018 pour un mandat de cinq ans.
Fiche du conférencierMadame Lantagne a débuté son discours en résumant en un mot les problématiques auxquelles les entreprises culturelles québécoises font face aujourd’hui : chaos. Selon elle, ce chaos se caractérise par le bouleversement des habitudes d’écoute et de consommation, le manque de données pour monétiser de manière adéquate les œuvres sur les nouvelles plateformes et la désuétude des modèles d’affaires.
Une fois ce contexte établi, Mme Lantagne a présenté les axes de la planification stratégique de la SODEC dans l’élan de la nouvelle Politique culturelle du Québec. Elle a identifié deux enjeux majeurs auxquels elle compte s’attaquer en priorité soit l’appui à la transformation des industries culturelles ainsi que l’agilité organisationnelle de la SODEC.En ce sens, elle a déclaré qu’une révision de la Loi sur la SODEC s’impose afin de moderniser son fonctionnement, en commençant par le décloisonnement de ses domaines d’intervention.
Pour conclure, Mme Lantagne a réitéré que la plus grande priorité de la SODEC reste la propriété intellectuelle. Selon elle, il est nécessaire de la financer davantage, la conserver, la faire découvrir et la monétiser de façon optimale. Bien que le Québec ne possède pas les mêmes ressources financières qu’un Netflix pour produire et diffuser, elle a expliqué que la créativité québécoise dans tous les domaines de son industrie culturelle lui permet de tirer notre épingle du jeu.
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