Lorsque les États-Unis ont commencé la négociation, leur position était très claire : c'était d'abolir complètement la gestion de l'offre. Je pense que vous serez d'accord avec moi qu'avec 3,59%, on est loin du 100% qu'ils voulaient.
Marc Garneau est titulaire d’un baccalauréat en génie physique du Collège militaire royal de Kingston et d’un doctorat en génie électrique de l’Imperial College of Science and Technology à Londres, en Angleterre. Il débute sa carrière comme ingénieur de systèmes de combat dans la Marine canadienne de 1974 à 1976. Il est promu commandant en 1982 alors qu’il fréquente le Collège d’état-major de l’Armée canadienne, puis devient capitaine en 1986.
M. Garneau est l’un des six astronautes sélectionnés pour le Programme des astronautes canadiens du ministère de la Défense nationale en décembre 1983. Il effectue sa première mission du 5 au 13 octobre 1984 comme spécialiste de charges utiles. En 1989, il est nommé directeur adjoint du Programme des astronautes canadiens. Il effectue ensuite deux autres missions dans l’espace, en 1996 et 2000, avant d’être nommé en février 2001 vice-président exécutif de l’Agence spatiale canadienne, dont il devient président le 22 novembre 2001.
M. Garneau quitte ses fonctions à l’Agence en 2005 pour poursuivre une carrière politique. Lors des élections fédérales d’octobre 2008, M. Garneau est élu député de Westmount-Ville-Marie sous les couleurs du Parti libéral du Canada. Il occupe ensuite les fonctions de porte-parole pour l’industrie, les sciences et les technologies et de représentant du Québec. Il est réélu en mai 2011 et occupe le poste de leader à la Chambre des communes et de porte-parole en matière d’affaires étrangères et de francophonie. Élu député de Notre-Dame-de-Grâce–Westmount en octobre 2015, Marc Garneau est nommé ministre des Transports du Canada en novembre 2015.
Fiche du conférencierLe ministre Garneau a tenu à rappeler les liens étroits de son ministère à la croissance de l’économie canadienne. Il a expliqué que 2 milliards $ seront investis dans les infrastructures de transport canadiennes au cours des 10 prochaines années grâce au Fonds national des corridors commerciaux, afin de soutenir le flux de marchandises et de passagers au pays. Le ministre a par ailleurs souligné l’importance des ports de Montréal et de Québec pour la chaîne d’approvisionnement de notre pays et des États-Unis et c’est pourquoi 80 millions $ y ont été investis.
Revenant ensuite sur le nouvel accord entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, le ministre s’est dit très satisfait des négociations réalisées par son gouvernement, permettant de préserver un libre-marché où 2 milliards $ transitent chaque jour entre les trois économies. Il a précisé que même si le Canada a dû concéder une ouverture de 3,59% de son marché laitier aux Américains c’est encore bien loin des 100% réclamés au départ. Cela a entre autres permis, selon lui, de conserver la clause sur l’exception culturelle, donnant droit au gouvernement de continuer à soutenir cette industrie qui emploie 160 000 personnes au Québec.
M. Garneau a cependant rappelé qu’il n’est jamais bon de compter sur un seul client, les États-Unis étant la destination de 75% de nos exportations, et qu’il est désormais primordial de diversifier nos marchés afin de réduire cette dépendance. Il a notamment mentionné l’importance du PTPGP et de l’AECG, qui font du Canada le seul pays à avoir des ententes de libre-échange avec tous les autres pays du G7. Il a conclu en saluant les efforts du Premier ministre Justin Trudeau à développer de nouveaux accords en Asie du Sud-Est où il effectue présentement une mission économique.
Avec l'appui de
Avec la collaboration de