Et il ne suffira pas de dénoncer les populistes, de dire que nous sommes les vrais démocrates contre les mauvais augures et contre les mauvais sujets. Non, nous devons montrer l’inanité des solutions populistes.
François Hollande est né à Rouen, en Normandie. Il est titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université Panthéon-Assas, à Paris, et est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, de HEC Paris et de l’École nationale d’administration.
Suite à l’élection du président François Mitterrand en 1981, il est nommé chargé de mission pour l’Élysée. En 1983, il devient directeur de cabinet des porte-paroles du gouvernement. Élu pour la première fois député sous les couleurs du Parti socialiste (PS) dans le département de Corrèze en 1988, il occupe les postes de secrétaire de la Commission des finances et du Plan, puis de rapporteur du budget de la Défense à l’Assemblée nationale. En 1994, François Hollande devient secrétaire national du PS pour les affaires économiques. Réélu à l’Assemblée nationale en 1997, il conserve son siège jusqu’en 2012. Il a également occupé le postes de Premier secrétaire du PS de 1997 à 2008 et de maire de la ville de Tulle de 2001 à 2008.
Le 16 octobre 2011, M. Hollande remporte les primaires du PS en vue de l’élection présidentielle française de 2012. Il remporte l’élection présidentielle le 6 mai 2012, et c’est le 15 mai qu’il devient président de la République française. En 2017, il quitte ses fonctions et publie, le 11 avril 2018, ses mémoires politiques dans un livre intitulé Les leçons du pouvoir.
Fiche du conférencierAu cours de son allocution, M. François Hollande a évoqué les désordres politiques, principalement dans les démocraties occidentales, et le déclin du multilatéralisme et de l’importance du rôle des organisations internationales, telles l’ONU, l’UNESCO ou l’OMC. L’ancien président s’est dit aussi inquiet de la remise en question de l’ALENA par le président américain et de son retrait de traités multilatéraux tels que l’Accord de Paris sur le climat et celui sur le nucléaire iranien. Il s’est ensuite penché sur la division qui apparaît entre, et même à l’intérieur, des démocraties occidentales, notamment sur les questions économiques et migratoires. Cette division, selon M. Hollande, profite aux puissances extra occidentales pour lesquelles la démocratie n’est pas centrale, comme la Chine et la Russie.
En entrevue avec M. Loïc Tassé, le Président s’est d’abord exprimé sur l’attitude à adopter par les États occidentaux face aux pays non démocratiques. Prenant exemple sur la relation entre la France et l’Arabie Saoudite, M. Hollande a estimé que la France peut très bien avoir des relations commerciales avec ces pays afin de permettre un dialogue et encourager leur ouverture au marché mondial et aux valeurs démocratiques. Questionné sur l’avenir de l’OTAN et sur la possibilité de la création d’une force militaire européenne, M. Hollande a affirmé que l’Europe croit en l’OTAN, mais que les Européens doivent se doter de meilleurs moyens pour leur défense. Selon lui, il s’agirait à la fois d’une question de sécurité intérieure, mais aussi d’une force pouvant défendre les valeurs démocratiques hors du continent. Enfin, au sujet de la relation privilégiée entre la France et le Québec, le président a appelé les dirigeants actuels à voir plus loin qu’une langue et une culture communes et à approfondir nos échanges commerciaux, humains et scientifiques.
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