Mon administration vient d’adopter une stratégie ambitieuse de réduction de gaz à effet de serre pour arriver à être carboneutre d’ici 2050, en plus de s’engager sur la voix du zéro déchets pour 2030. C’est extrêmement ambitieux, mais on est rendus là, on est prêts!
Valérie Plante est née à Rouyn-Noranda. Elle est titulaire d’un baccalauréat en anthropologie, d’une maîtrise en muséologie, ainsi que d’un certificat en intervention multiethnique de l’Université de Montréal.
Avant de faire le saut en politique, Mme Plante a notamment été chargée des communications du Musée d’art contemporain, du Centre d’exposition de l’Université de Montréal et du Festival international de nouvelles danses de Montréal. En 2004, elle devient directrice du réseau national de la Fondation filles d’action. Elle est ensuite, de 2011 à 2013, conseillère en communication de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux du Québec.
Lors des élections municipales de Montréal en novembre 2013, Mme Plante est élue conseillère de ville dans le district de Saint-Marie sous les couleurs de Projet Montréal. Au cours de son mandat, elle a notamment occupé les postes de leader adjointe de l’opposition officielle, de vice-présidente de la Commission de la présidence du conseil municipal et de porte-parole de Projet Montréal pour le dossier du centre-ville et du tourisme. Le 4 décembre 2016, elle est élue cheffe de Projet Montréal. Mme Plante est élue mairesse de Montréal lors de l’élection municipale de novembre 2017. Elle est la première femme à occuper ce poste.
Fiche du conférencierMadame Plante a d’entrée de jeu souligné que Montréal est la 10e ville la plus réputée au monde et la première au Canada en 2018, selon le Reputation Institute. Selon la mairesse, ce positionnement est dû au fait que Montréal est une ville en constante évolution économique, culturelle et internationale.
La mairesse a ensuite rappelé que Montréal a un leadership international fort, notamment par la présence de nombreux consulats, mais aussi parce qu’elle est la deuxième ville onusienne en Amérique du Nord, après New York. Elle a souligné la performance économique de la ville, qui a atteint un taux de croissance de 3,5% en 2018, et signifié son engagement à poursuivre l’élan qui a permis à Montréal de s’établir au 12e rang des centres financiers mondiaux selon le Global Financial Centres Index. Selon elle, l’environnement social et économique montréalais est favorable aux investissements, ce qui explique la présence de 2 500 filiales étrangères qui contribuent au PIB montréalais à hauteur de 3 milliards $ par année. Elle a par ailleurs reconnu l’importance de l’industrie culturelle, qui représente plus de 92 000 emplois et des retombées économiques de 9 milliards $. Elle a d’ailleurs annoncé qu’elle se joindra au Bureau du cinéma et de la télévision du Québec lors d’une mission à Los Angeles en novembre prochain afin de promouvoir le secteur culturel montréalais.
Enfin, la mairesse a rappelé que la lutte contre les changements climatiques est l’un des plus grands enjeux contemporains. Selon elle, les villes doivent être des leaders dans cette lutte et cette action passait entre autres par un projet de mobilité ainsi que par l’implication au sein de réseaux internationaux comme C40. La mairesse s’est d’ailleurs engagée à ce que Montréal soit carboneutre avant 2050 et une ville à zéro déchet avant 2030. Elle a également annoncé qu’elle participera à une conférence internationale sur la mobilité urbaine lors de sa mission à Los Angeles.
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