I’ve been travelling a lot in the United States [...] and in my hundreds of conversations with union leaders, CEO’s, association presidents, congress people, senators, state officials, mayors, nobody wants a thicker border with Canada.
Jim Carr est élu pour la première fois député provincial en 1988 pour le Parti libéral du Manitoba, puis réélu en 1990. Il quitte la politique en 1992 et siège ensuite au comité de rédaction du journal Winnipeg Free Press. En 1998, il cofonde le Conseil d’affaires du Manitoba dont il est président. Lors de l’élections fédérales de 2015, M. Carr est élu sous les couleurs du Parti libéral du Canada. De novembre 2015 à juillet 2018, il occupe le poste de ministre des Ressources naturelles. C’est le 18 juillet 2018 qu’il est nommé ministre de la Diversification du commerce international.
Fiche du conférencierCecilia Malmström est originaire Stockholm en Suède. Elle siège au parlement européen, de 1999 à 2006, où elle fait notamment partie de la Commission des affaires étrangères et de la Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur. Suite aux élections suédoises de 2006, elle est nommée ministre des Affaires européennes par le Premier ministre Fredrik Reinfeldt. En 2009, le gouvernement suédois propose sa candidature à titre de Commissaire européenne. En 2010, elle est nommée Commissaire européenne à la Migration, aux Affaires intérieures et à la Citoyenneté. C’est en 2014, qu’elle devient Commissaire européenne au commerce.
Fiche du conférencierPierre Marc Johnson a occupé plusieurs postes de ministres de 1977 à 1985 dans les gouvernements du Parti québécois. Il a ensuite été Premier ministre du Québec en 1985 et chef du Parti québécois de 1985 à 1987. M. Johnson a par la suite été conseiller et négociateur principal pour le Québec dans le dossier du bois d’oeuvre entre le Canada et les États-Unis de 2001 à 2008. Depuis 2009, il est négociateur en chef du gouvernement du Québec dans le projet d’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG). Me Johnson est avocat-conseil chez Lavery depuis 2014 et président du conseil d’administration du CORIM depuis décembre 2017.
Fiche du conférencierD’entrée de jeu, la Commissaire s’est notamment prononcée sur la nécessité d’inclure les petites et moyennes entreprises au sein des accords de commerce international, étant donné qu’elles représentent une part importante des économies nationales. Elle a également mis l’accent sur la nécessité de rendre plus transparentes les négociations entourant ces accords et d’inclure l’ensemble des acteurs de la société civile, à la lumière des récents élans protectionnistes et nationalistes des gouvernements nationaux et de la population. Elle a aussi tenu à rappeler que les accords commerciaux favorisent la création d’emplois et de richesse, mais que c’est aux gouvernements d’intervenir afin d’assurer une meilleure redistribution dans la population.
Le ministre Carr a, pour sa part, plaidé pour une plus grande inclusion de la diversité culturelle, des femmes et des premières nations dans les négociations entourant les accords commerciaux. Il a rappelé que les accords de nouvelles générations, comme l’AECG et l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste offrent aux entreprises canadiennes des marchés de plus d’un milliard de personnes ce qui favorise la croissance et la création d’emplois au pays. Par ailleurs, en contexte de croissance économique et de pénurie de main-d’oeuvre, il estime que le Canada détient un avantage compétitif quant à sa capacité d’accueillir et de retenir des travailleurs étrangers.
Tous deux se sont ensuite prononcés sur la situation commerciale difficile avec les États-Unis. Alors que Mme Malmström estime que les négociations avec les États-Unis concernant le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement sont au point mort, le ministre Carr s’est dit d’avis que le Canada devait diversifier ses relations économiques pour palier à l’incertitude des relations avec notre principal partenaire commercial.
Questionnés sur les dommages collatéraux de la guerre commerciale entre la Chine et le Canada, nos invités ont indiqué que les tarifs mettaient à mal le commerce international et les économies domestiques. La Commissaire a cependant évoqué que toutes les revendications n’étaient pas infondées et qu’il était temps de mettre de moderniser l’OMC. À cet égard, le ministre Carr a annoncé la tenue d’une réunion internationale au Canada, les 24 et 25 octobre prochains, sur un projet de réforme de l’OMC.
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