Nous sommes dans un monde où les alliés d’hier peuvent représenter aujourd’hui une menace pour nos entreprises, nos travailleuses et travailleurs dans chacune des régions du Québec.
Médecin à l’âge de 22 ans, Philippe Couillard est devenu neurochirurgien à 28 ans. Il a pratiqué la neurochirurgie pendant près de 18 ans, en plus d’enseigner durant près de 7 ans avant de faire son entrée à l’Assemblée nationale en 2003. À titre de député de la circonscription de Mont-Royal, puis de Jean-Talon, en 2007, il a occupé les fonctions de ministre de la Santé et des Services sociaux et de ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.
M. Couillard a quitté la vie politique en 2008 et effectué un retour en octobre 2012, à l’occasion de la course à la direction du Parti libéral du Québec. Il est devenu chef du Parti libéral du Québec le 17 mars 2013, puis député d’Outremont et chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale en décembre de la même année. À la suite des élections générales du 7 avril 2014, il est devenu député de la circonscription de Roberval et premier ministre du Québec.
Fiche du conférencierLe premier ministre a d’abord parlé des transformations qui ont marqué son mandat. Selon lui, le monde est devenu plus incertain, instable et imprévisible, ce à quoi son gouvernement a répondu par une stabilité économique et politique ainsi que par l’innovation. Il a notamment présenté les transformations financière et économique du Québec qui ont permis à la province de connaître en 2017 sa plus forte croissance économique depuis 20 ans. Il a aussi rappelé la mise en place de plans d’actions sectoriels pour cinq familles de produits qui représentent 40% de la valeur de nos exportations de biens.
M. Couillard a ensuite présenté la transformation du réseau de représentations du Québec à l’étranger qui comptera 33 représentations dans 19 pays d’ici 2019. Il s’est également félicité de la nomination d’un émissaire aux changements climatiques, affaires nordiques et arctiques, ainsi que d’un émissaire aux droits et libertés de la personne. Par ailleurs, il a annoncé la nomination prochaine d’un émissaire à la mobilité internationale et la reconnaissance des qualifications professionnelles pour répondre au défi de la pénurie de main-d’œuvre.
Enfin, le premier ministre a abordé la question de la relation avec les États-Unis dans le contexte d’«un monde où les alliés d’hier peuvent représenter aujourd’hui une menace pour nos entreprises», à une époque où 70% de nos exportations vont vers les États-Unis. Il a réitéré l’importance de diversifier nos exportations et de favoriser la substitution de certains produits importés pour désormais les fabriquer au Québec.
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