By quickly assessing claims and removing unsuccessful claimants, we send a very strong message to the world, that although we are open to those who want to come and work, we are open to those fleeing persecution, we are not open and we do not encourage irregular migration.
Ahmed Hussen est né en 1976 à Mogadiscio, en Somalie. Arrivé au Canada en 1993, il s’établit à Toronto. À la suite de ses études secondaires, il travaille au département des services sociaux de la municipalité de Hamilton-Wentworth, puis retourne à Toronto où il complète un baccalauréat en histoire à l’Université York.
M. Hussen cofonde le Regent Park Community Council, qui a notamment défendu les intérêts des logements sociaux du quartier. Il s’engage aussi auprès de la communauté somalienne au Canada et devient président du Congrès somalien canadien. Il a également été invité par le Toronto City Summit Alliance à se joindre au groupe de travail pour la modernisation de la sécurité du revenu des adultes. En 2003, il est nommé assistant spécial pour les affaires intergouvernementales auprès du Premier ministre ontarien Dalton McGuinty.
En 2011, M. Hussen obtient un diplôme en droit de l’Université d’Ottawa. Il pratique ensuite le droit et se spécialise en droits humains et sur les lois sur l’immigration et les réfugiés. Il est également membre des conseils d’administration de la Global Enrichment Foundation et de Journalists for Human Rights.
Suite aux élections fédérales d’octobre 2015, M. Hussen est élu député de York-Sud-Weston sous les couleurs du Parti libéral du Canada. Il siège alors sur le Comité justice et droits de la personne et participe à l’Association parlementaire Canada-Afrique. C’est en janvier 2017 qu’il est nommé ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté.
Le ministre a tout d’abord vanté les avantages de l’immigration pour le Canada, notamment pour ouvrir les marchés, approfondir les liens avec différents États et combler le manque de main d’œuvre dû au vieillissement de la population. À cet effet, il a rappelé que le Canada est le seul pays du G7 ayant des accords de libre-échange les six autres pays du groupe. M. Hussen a ensuite réitéré la volonté de son gouvernement de faciliter l’intégration des immigrants et de travailler de concert avec le secteur privé afin de cibler les talents nécessaires pour le Canada. Il a soutenu que l’immigration doit aussi stimuler l’innovation et favoriser les investissements. Insistant ensuite sur l’importance de prendre en considération le bilinguisme du Canada dans l’accueil des immigrants, le ministre a d’ailleurs déclaré que toutes les ententes d’immigration avec les provinces devront désormais contenir des cibles francophones.
M. Hussen a enchaîné en rassurant l’auditoire à propos des migrants illégaux, particulièrement ceux qui arrivent à la frontière du Québec, en affirmant que la situation était prise très au sérieux et que la sécurité des Canadiens demeure la priorité. Il a d’ailleurs annoncé un investissement de 173 millions $ afin d’améliorer la sécurité à la frontière canado-américaine et il a appelé à une refonte de l’Entente entre le Canada et les États‑Unis sur les tiers pays sûrs, entrée en vigueur en 2004. Enfin, le ministre a rappelé l’importance de se conformer aux obligations internationales, sans toutefois encourager les abus du système de demande d’asile. Il s’est dit très heureux du modèle d’accueil des réfugiés offert par le Programme de parrainage privé de réfugiés, qui encourage les familles canadiennes à recevoir et accompagner des réfugiés à leur arrivée au Canada. Ce nouveau modèle a d’ailleurs suscité l’intérêt de plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Irlande, qui tentent de mettre en place des programmes similaires.
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