Companies of all kinds also need to demonstrate that global competition can raise environmental and social standards, rather than lower them. Race to the bottom is the opposite of progress.
Angel Gurría est titulaire d’une licence en économie de l’Université nationale autonome du Mexique et d’une maîtrise en économie de l’Université de Leeds au Royaume-Uni.
À partir de 1968, M. Gurría travaille successivement dans le département des finances de la Commission fédérale mexicaine de l’électricité, de la Banque nationale de développement, du Fonds de développement rural et du bureau du Maire de Mexico. Entre 1976 et 1978, il est le représentant permanent du Mexique à l’Organisation internationale du café, à Londres. Il occupe ensuite plusieurs postes à responsabilité croissante au sein du ministère des Finances du Mexique, où il est notamment sous-ministre des Finances pour les Affaires internationales pendant près de dix ans. En 1992, il est nommé président et chef de la direction de la banque d’import export mexicaine, Bancomext, et devient, en 1993, président et chef de la direction de la Banque nationale de développement du Mexique, la Nacional Financiera.
M. Gurría devient ensuite ministre des Affaires étrangères du Mexique, de 1994 à 1998, puis ministre des Finances et du Crédit public de 1998 à 2000. Il est ensuite membre du conseil consultatif externe de la banque interaméricaine de développement. C’est en juin 2006 qu’il est nommé Secrétaire général de l’OCDE.
Fiche du conférencierM. Gurria a salué le retour à une croissance mondiale du PIB de 4% en 2018, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis la crise financière de 2008. Il a aussi noté l’augmentation de l’interdépendance des États en matière de commerce. À ce sujet, les études de l’OCDE démontrent qu’en 2014, 27% des exportations mondiales avaient des composantes provenant de l’étranger et qu’aujourd’hui plus d’un quart des emplois au sein des pays membres de l’OCDE dépendent du commerce international.
Le Secrétaire général a toutefois insisté sur le défi de faire profiter cette croissance à toute la population. Selon lui, la solution ne réside pas dans un durcissement des frontières, mais plutôt dans une réforme du multilatéralisme économique. Il a ajouté que cette réforme doit comprendre de nouvelles normes environnementales et sociales en plus d’être adaptée à la numérisation de l’économie et à la cybercriminalité.
Il a ensuite donné plusieurs exemples du travail réalisé par l’OCDE auprès de ses membres afin de trouver des solutions multilatérales à des problèmes sectoriels tels que les distorsions des marchés agricoles et la baisse du prix de l’acier. Il a aussi rappelé que la réunion annuelle de l’OCDE se tiendra les 29 et le 30 mai à Paris, sous le thème de La refondation du multilatéralisme. Il dévoilera, à ce moment, le Cadre de l’OCDE pour une croissance inclusive, qui permettra aux gouvernements et entreprises de joindre leurs efforts afin d’assurer une meilleure égalité des chances.
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