Discours sur le Budget fédéral 2018-2019"/>
The tax changes that they made in the United States means that their deficit will be [...] more than 5 times our deficits.
Bill Morneau est titulaire d’une maîtrise en économie de la London School of Economics et d’un MBA de l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD). En 1987, il rejoint Morneau Shepell, société de conseil en ressources humaines, dont il devient président en 1992. Il y occupe, de 1998 à 2008, le poste de président et chef de la direction. Il devient par la suite président du conseil et chef de la direction pendant un an, puis président exécutif du conseil de 2009 à 2015.
Parallèlement à ses fonctions, M. Morneau a été conseiller pour les investissements en matière de retraite auprès du ministre des Finances de l’Ontario en 2012. Il a également présidé les conseils d’administration du St. Michael’s Hospital de Toronto et de l’Institut C.D. Howe.
Lors des élections fédérales d’octobre 2015, M. Morneau est élu député de la circonscription de Toronto-Centre sous les couleurs du Parti Libéral du Canada. Il est nommé ministre des Finances du Canada le 4 novembre 2015.
Fiche du conférencierLe ministre Morneau a d’abord livré un discours présentant les grandes orientations du budget fédéral 2018-2019. Il a tenu à rappeler la position du Gouvernement du Canada, soit de poursuivre la croissance économique au pays, qui est actuellement la plus forte du G7, en soutenant la classe moyenne. En effet, les nouvelles mesures prévues dans le budget, dont les investissements s’étalent sur cinq ans, ont notamment pour objectifs d’accroître la présence des femmes sur le marché du travail et combler l’écart salarial, d’aider les familles en améliorant les congés parentaux et l’accès aux garderies, ainsi que de favoriser l’innovation en investissant dans le secteur des sciences et de la recherche fondamentale.
Le comptable et chroniqueur économique Pierre-Yves McSween a ensuite rejoint M. Morneau sur scène. Il a d’abord demandé au ministre quels seront les effets sur l’économie canadienne de la baisse des impôts aux entreprises aux États-Unis. M. Morneau ne prévoit pas de baisse d’impôt similaire au Canada, car une telle mesure pourrait avoir de lourdes conséquences sur le déficit canadien, comme elle en aura probablement sur l’économie américaine, selon lui. La question suivante a porté sur les mesures prises par le gouvernement canadien en lien avec les paradis fiscaux. M. Morneau a déclaré que le Canada ne cherche pas à aller plus vite que des autres pays, mais bien de les pousser à aller plus loin. À ce propos, il a mentionné qu’il est important d’établir des règles fiscales communes afin de permettre à nos entreprises de demeurer compétitives et de décourager l’évitement fiscal. Il a d'ailleurs rappelé la participation active du Canada aux discussions sur le sujet, notamment au G20 et à l’OCDE, afin d’établir des normes internationales contre cette pratique. Après quelques questions plus pointues sur des aspects fiscaux du budget, M. McSween a conclu l’entrevue en demandant au ministre pourquoi le Canada affiche un déficit important malgré qu’il soit en période de croissance économique. Le ministre Morneau a répondu que le gouvernement canadien continuait de réduire le montant de la dette tout en effectuant des investissements à long terme afin d’assurer une économie stable pour le futur.
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