Montreal is a city that boasts four top universities, the world-class WADA-accredited laboratory, a number of pharmaceutical companies, several fascinating and far-reaching policy projects, professional sports organizations [...] So why not consider establishing a Chair of Anti-Doping in sport at one of those prestigious academies of learning ? [...]
Originaire d’Écosse, Sir Craig Reedie est titulaire d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise de l’Université de Glasgow. Il a été pendant plusieurs années associé dans la firme de conseillers financiers D.L. Bloomer and Partners à Glasgow. Il a également participé à plusieurs compétitions nationales et internationales de badminton entre 1962 et 1970.
Il rejoint l’Union écossaise de badminton en 1964 comme secrétaire, puis il en devient président en 1977. Il est également vice-président, puis président de la fédération internationale de badminton de 1970 à 1984. Sir Reedie siège à partir de 1984 au conseil de l’Association générale des fédérations sportives internationales jusqu’en 1992, année où il devient président du conseil de l’Association olympique britannique. Il est ensuite membre du Conseil sportif du Royaume-Uni, de 1996 à 2002; du comité exécutif de l’Association des comités olympiques nationaux, de 1997 à 2006; et du comité exécutif des comités olympiques européens, de 2001 à 2009.
Sir Reedie a également été directeur de l’organisation des Jeux du Commonwealth de 2002, à Manchester en Angleterre, et du comité organisateur des Jeux olympiques et paralympiques de Londres de 2012. Très impliqué auprès du Comité international olympique (CIO), Sir Reedie a notamment assuré la coordination des Jeux de 2004 et 2008 et a été vice-président du CIO de 2012 à 2016.
Membre du conseil de fondation de l’Agence mondiale antidopage (AMA), Sir Reedie est président du comité des finances et de l’administration de l’agence de 1999 à 2013 et c’est en 2014 qu’il devient président de l’AMA.
Fiche du conférencierM. Reedie a expliqué que le Code mondial antidopage devait évoluer en fonction des changements dans le sport, la société et la science. En effet, depuis sa création en 2003, ce code a fait l’objet de deux révisions et une troisième devrait être complétée en 2021. En ce qui a trait aux récents scandales ayant secoué les Jeux olympiques, M. Reedie a déclaré qu’il faut mettre davantage de pression sur les gouvernements et le mouvement sportif, qui composent à parts égales le Conseil de l’AMA, afin que l’agence soit en mesure de lutter efficacement en faveur des sportifs « propres ». Pour répondre à ces exigences, le Conseil a accepté une hausse annuelle de 8% de son budget, qui est de 30 millions $US, pour la période 2018-2022. Il a également rappelé l’importance de responsabiliser les sportifs, les familiariser avec les règles anti-dopage et les inciter à dénoncer les inconduites.
Le Président de l’AMA s’est ensuite réjoui que le Canada soit à l’avant-scène du mouvement anti-dopage dans le sport et que Montréal soit le siège de l’AMA. Il a notamment souligné le rôle de Denis Coderre dans l’obtention de l’appui gouvernemental pour le transfert du bureau principal de Lausanne à Montréal en 2002, ainsi que celui de Montréal International pour le maintien du siège jusqu’en 2031. À cet égard, M. Reedie croit que l’AMA devrait en faire plus pour devenir un membre interactif et collaboratif de la collectivité Montréalaise, voire faire de Montréal le centre d’excellence mondial en matière de lutte contre le dopage. Il a notamment avancé l’idée d’une chaire de la lutte contre le dopage dans le sport chapeautée par l’une des universités montréalaises et a salué l’entente récente avec les Fonds de recherche du Québec pour financer des projets de recherche sur les méthodes de dopage. Il a aussi fait mention de la possibilité de mettre sur pied un think tank voué à la promotion d’une approche multisectorielle dans cette lutte.
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