À la fin 2017, plus de 400 000 postes au Canada ne trouvaient pas preneurs dans nos entreprises […] L’intégration sociale et économique des nouveaux arrivants est un défi qu’on doit beaucoup mieux relever comme société.
Guy Cormier est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal. Il y a également enseigné pendant près de huit ans.
À l’emploi de Desjardins depuis 1992, M. Cormier a notamment assumé la direction générale de différentes caisses. En 2009, il rejoint la Fédération des caisses Desjardins du Québec où il occupe le poste de vice-président Finances, Réseau des caisses. En 2012, il se joint au comité de direction du Mouvement Desjardins, d’abord comme premier vice-président Réseau des caisses, puis, en 2013 comme premier vice-président Réseau des caisses et Services aux particuliers.
C’est en avril 2016 que M. Cormier est nommé président et chef de la direction du Mouvement Desjardins.
Fiche du conférencierM. Cormier a débuté son discours en présentant les différentes implications du Mouvement Desjardins à l’international. Il a expliqué que Desjardins a développé des partenariats avec d’autres sociétés financières, principalement aux États-Unis et en Europe, afin de diversifier l’offre de solutions de paiements. De plus, par l’entremise de son régime des rentes, Desjardins a acquis une participation dans des entreprises en Australie et au Royaume-Uni. De plus, il s’est félicité que le Mouvement ait procédé à une émission de 1,5 milliards $US de billets de dépôt à moyen terme aux États-Unis l’année dernière. Enfin, il a souligné les 48 ans d’existence de la filiale Développement international Desjardins, qui contribue à améliorer l’accès à des services financiers par l’entremise de plus de 600 projets réalisés dans 60 pays.
Le président de Desjardins s’est ensuite prononcé sur deux défis majeurs qui auxquels le Mouvement porte une attention particulière. Le premier est celui de la lutte aux changements climatiques, qui nécessite une vaste mobilisation planétaire. Il a rappelé que, depuis 2017, Desjardins est carboneutre, que ses investissements directs se concentrent sur les énergies renouvelables et que les enjeux environnementaux sont désormais pris en compte dans les décisions d’affaires. Il a également mentionné l’objectif de la coopérative de réduire de 25% l’empreinte carbone de ses portefeuilles d’ici 2020. Le second défi relevé par M. Cormier est celui de l’égalité des chances et du partage de la prospérité dans la société. Selon lui, une société plus égalitaire a une meilleure confiance en ses institutions et engendre un progrès social qui crée de la prospérité. À cet égard, il a beaucoup insisté sur le rôle central de l’éducation, de la formation, du soutien à l’entrepreneuriat et de l’intégration des immigrants pour la réussite du contrat social. Enfin, M. Cormier a enjoint les entreprises à s’occuper davantage du développement social en rappelant que les gouvernements seuls ne peuvent accomplir cette tâche.
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