Canadians are very much a part of the global concern of where are facts found: 61% in Quebec are concerned about the weaponization of news […] It’s not as severe as in the US, where you see a greater number who are concerned about the fake news piece, but it’s a global phenomenon.
Matthew Harrington est titulaire d’un baccalauréat en littérature anglaise de l’Université Denison en Ohio. Il débute sa carrière en 1984 pour la firme de communication et marketing Edelman. Au cours de sa carrière au sein de l’entreprise, il a notamment été vice-président et directeur des relations avec les investisseurs au bureau de New York, directeur général du bureau de San Francisco, président pour l’Ouest puis pour l’Est des États-Unis. Il a aussi dirigé, en 2005, la création d’un code de conduite au sein de l’entreprise, une première parmi les cabinets de relations publiques. En 2008, il est nommé président et chef de la direction d’Edelman USA et c’est en 2012 qu’il devient chef mondial des opérations d’Edelman.
Parallèlement à sa carrière, M. Harrington est membre du comité aviseur de Marketing 50 et président du Conseil des firmes de relations publiques aux États-Unis.
Fiche du conférencierM. Harrington a d’abord rappelé que le Baromètre de confiance Edelman se base sur les données de plus de 33 000 personnes dans 28 pays. Il a expliqué que le thème de cette année est The Battle for Truth, car les chiffres globaux démontrent une forte baisse de la confiance, principalement envers les médias en raison de la circulation de fausses nouvelles. De plus, les données mondiales de 2018 indiquent que la plus grande perte de confiance envers les institutions a lieu aux États-Unis, avec un déclin de 9%, et que cette méfiance est aussi forte du côté de la population «informée» que chez la population «de masse».
Il s’est ensuite penché sur les résultats du baromètre au Québec, où les gens affichent une plus grande confiance envers les médias qu’envers le gouvernement. Toutefois, l’étude note aussi que 61% des Québécois se disent inquiets de la circulation de fausses informations et de leur utilisation à des fins malveillantes. Par ailleurs, selon le baromètre, 58% des Québécois croient que les médias tentent davantage d’attirer un large auditoire plutôt que d’informer la population. Il est important également, selon M. Harrington, de mieux différencier les sources d’information, car le mot «média» n’a pas la même portée pour tous.
En ce qui concerne nos entreprises, M. Harrington a souligné que 66% des Québécois sont d’avis que les dirigeants devraient initier les changements sans attendre l’action des gouvernements. De plus, les entreprises canadiennes sont celles envers lesquelles la population mondiale a le plus confiance, principalement dans les secteurs des technologies et de la santé, et seulement 6% des Québécois interrogés considèrent que les entreprises sont les institutions les plus défaillantes. M. Harrington a conclu en indiquant aux entreprises qu’elles devaient surtout miser sur la protection de la vie privée, l’innovation et les engagements à long terme envers la société afin de regagner la confiance de la population.
Edelman, dont le siège social est à New York, est une firme mondiale de marketing et communications dont le réseau compte 65 bureaux répartis sur cinq continents. Elle a pour clients de nombreuses entreprises et organisations parmi les plus grandes au monde.
Le Baromètre de confiance Edelman est une enquête annuelle mesurant la confiance du public et la crédibilité des institutions à l’échelle mondiale. Plus de 33 000 répondants dans 28 pays ont participé à cette 18e édition du sondage. En ce début d’année 2018, la polarisation est de plus en plus marquée à l’échelle mondiale, incluant maintenant le Canada et le Québec.
À l’occasion de la publication des données québécoises de ce baromètre, M. Harrington abordera les thèmes suivants :
Avec l'appui de