India is today a 2.5 trillion dollar economy, growing at the rate of 7.2 % per year, the highest in the world [...] So any Canadian company which does not factor India into its global plans is missing out on a huge business opportunity.
Vikas Swarup est né à Allahabad, en Inde. Il complète un baccalauréat en psychologie, philosophie et histoire moderne à l’Université d’Allahabad avant de rejoindre le Service des affaires étrangères du ministère des Affaires extérieures (MAE) de l’Inde en 1986. Il y a notamment été chef de pupitre pour l’Afrique du Sud, les États-Unis et le Canada; directeur pour le Pakistan; et directeur pour le Népal et le Bhoutan. Il a également occupé le poste de vice-secrétaire général pour la division des Nations Unies du MAE. Au cours de sa carrière, M. Swarup a également été affecté à Ankara, Washington D.C., Addis-Abeba, Londres, Prétoria et Osaka-Kobe. Avant d’être nommé, en février 2017, haut-commissaire de l’Inde au Canada, il était porte-parole du MAE. Parallèlement à sa carrière au sein de l’État indien,
M. Swarup est l’auteur de trois romans dont l’un a été adapté pour le cinéma en 2008 sous le titre de Slumdog Millionaire.
Nadir Patel est né à Gujarat, en Inde. Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université Wilfrid-Laurier, en Ontario, et d’un MBA conjoint de la New York University, de la London School of Economics and Political Science et de HEC Paris. Il entame sa carrière en 1990 à l’Agence des douanes et du revenu du Canada, où il occupe des postes à responsabilité croissante auprès de l’agence et du ministre du Revenu national. En 2003, il rejoint le bureau du Conseil privé, où il est notamment secrétaire du Cabinet et sous-ministre du vice-premier ministre. En 2006, il est nommé négociateur en chef des accords aériens pour le Canada. M. Patel reçoit sa première affectation diplomatique comme consul général à Shanghai en 2009. Avant de devenir haut-commissaire du Canada en Inde, en 2014, il était sous-ministre adjoint, Planification ministérielle, finances et technologies de l’information, ainsi qu’agent principal des finances au ministère des Affaires étrangères du Canada.
Fiche du conférencierM. Swarup a d’entrée de jeu déclaré que le partenariat entre l’Inde et le Canada devait être approfondi et qu’il serait possible d’en faire le partenariat le plus profitable du monde. Il a d’abord insisté sur les atouts de l’Inde pour le Canada, notamment la croissance économique prévue la plus forte du monde pour 2018; la démographie – 64% des Indiens ont moins de 25 ans – et que le fait que le pays est une démocratie. Il a également mentionné que l’Inde est un pays ouvert aux opportunités d’affaires dans plusieurs secteurs d’activités, notamment les nouvelles technologies et les énergies renouvelables. Sur ce point, il a rappelé l’engagement de l’Inde pour l’Accord de Paris sur le climat et que l’objectif du gouvernement indien d’utiliser 40 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 allait certainement être atteint d’ici 2022. Il a ensuite salué le changement de mentalité insufflé par le Premier ministre Narendra Modi qui a permis cet essor et les innovations des dernières années. Enfin, M. Swarup a invité les entreprises canadiennes à s’intéresser davantage à l’Inde, qui constitue le 2e plus important marché au monde.
Pour sa part, M. Patel est revenu sur la visite du premier ministre Trudeau en Inde, visite qui a été un succès, bien que nous en ayons beaucoup entendu parler pour les mauvaises raisons, selon lui. Cette visite a d’abord permis de créer de nouvelles relations d’affaires par la rencontre de plusieurs leaders de grandes entreprises indiennes, ce qui permettra de créer 1 milliard $ en activités commerciales et 6000 emplois au Canada. Plus particulièrement, du côté des industries créatives, M. Patel a mentionné que les rencontres du Premier ministre avec des créateurs de Bollywood vont permettre prochainement la production de 9 films indiens au Canada. Il a ensuite précisé que le nombre d’étudiants indiens au Canada a triplé au cours des trois dernières années et que notre pays peut assurément bénéficier de leur expertise. Enfin, il a tenu à souligner que, malgré les nombreuses opportunités que l’Inde peut offrir aux entreprises canadiennes, il est important d’avoir une vision à long terme et de cibler les secteurs les plus ouverts à l’international afin de percer ce marché.
Suite à la visite d’État du Premier ministre du Canada en Inde du 17 au 23 février, les deux Hauts-commissaires discuteront :
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