Le premier ministre Couillard s’en va en Chine au mois de janvier, et il y aura un fort contingent culturel qui l’accompagnera. Donc on a compris ça, que c’était utile aussi dans les relations […] Présenter nos œuvres, c’est une façon de dire qui on est, comment on voit le monde et comment on a envie de collaborer avec lui.
Jeannot Painchaud débute sa carrière au sein de diverses troupes en tant qu’acrobate, jongleur et spécialiste de la bicyclette artistique. Il cofonde en 1993 le Cirque Éloize. Il joue d’abord dans les différents spectacles de la compagnie, puis quitte la scène en 1998 pour se consacrer au développement de l’entreprise, dont il est le président et chef de la création.
Fiche du conférencierKim Thúy est diplômée en traduction et en droit de l’Université de Montréal. Avant de publier son premier roman, en 2009, elle a notamment travaillé comme couturière, interprète, avocate, restauratrice et chroniqueuse culinaire pour la radio et la télévision. Elle publie successivement ses autres romans en 2011, 2013 et 2016. Elle publie un livre de recettes vietnamiennes en 2017.
Fiche du conférencierAnne-Marie Jean a travaillé pendant plus de 15 ans dans les domaines de la production télévisuelle, des communications institutionnelles et du développement des organisations. Elle a également été attachée politique dans différents ministères fédéraux. De 2005 à 2015, elle est directrice gérnérale de Culture Montréal. Elle devient présidente-directrice générale du CALQ en novembre 2015.
Fiche du conférencierClaude Deschênes a souligné d’entrée de jeu que l’industrie culturelle québécoise représente 175 000 emplois et 4,3% du PIB de la province. Il a rappelé que l’offre de contenu québécois a rapidement dépassé la demande locale et qu’il est donc devenu indispensable pour notre industrie créative de se tourner vers l’étranger pour continuer de croître. Jeannot Painchaud a abondé dans ce sens en précisant que 90% des revenus du Cirque Éloize proviennent de ses prestations à l’étranger. Il a cependant ajouté que l’accès aux subventions et au financement des arts au Québec ont été des facteurs déterminants dans la croissance de la compagnie.
De son côté, Anne-Marie Jean a rappelé que nos artistes sont des ambassadeurs naturels pour le Québec et que le CALQ les encourage fortement à aller à l’étranger. Elle a d’ailleurs précisé que 10% du budget du CALQ, qui est d’environ 105 millions $, est alloué à l’aide à la tournée. Appuyant ce point, Kim Thúy a soutenu l’importance des bourses de déplacement du CALQ, car sans elles, les artistes seraient incapables de représenter le Québec à l’étranger. Elle a également tenu à souligner la contribution de l’Association internationale des études québécoises (AIEQ), qui joue un rôle crucial pour la promotion de la littérature québécoise, et ce, malgré son budget de 40 000 $.
M. Deschênes a également demandé aux panélistes si la dimension internationale des arts influençait leur processus créatif. Tous étaient d’accord à l’effet que la dimension internationale des arts et la rencontre des cultures influencent maintenant leur processus créatif. Mme Thúy a cependant fait remarquer que les créations provoquent également des rencontres culturelles. Elle a donné l’exemple d’une étudiante chinoise qui a choisi Montréal plutôt que Londres pour ses études suite à son contact avec la littérature québécoise. M. Painchaud a abondé dans ce sens en annonçant que le Cirque Éloize présentera un spectacle en Arabie Saoudite en janvier prochain où, pour la première fois, des femmes seront sur scène.
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