Montréal n’a jamais été aussi attractive, on n’a jamais été aussi bien positionnés à travers la planète. If it ain’t broken, don’t fix it : maintenons les crédits d’impôts, nous allons continuer d’attirer des entreprises étrangères qui vont créer de la richesse à Montréal. […] Quand Montréal fait partie de la courte liste des villes potentielles, dans 60% des cas, on gagne.
Hubert Bolduc est titulaire d’un baccalauréat en science politique de l’Université du Québec à Montréal, d’une maîtrise en communication de l’Université Stirling, en Écosse, et d’un MBA de HEC Montréal.
M. Bolduc entame sa carrière comme conseiller en communications pour le CHUM. Entre 1998 et 2000, il occupe le poste de conseiller au cabinet de relations publiques NATIONAL. En 2000, il devient attaché de presse au cabinet du Vice-premier ministre et ministre d’État à l’Économie et aux Finances du Québec, M. Bernard Landry. Il occupe le même poste lorsque M. Landry devient Premier ministre du Québec en 2001.
En 2004, M. Bolduc se joint à Cascades comme vice-président, communications et affaires publiques. En 2012, il devient secrétaire général associé à la communication gouvernementale au ministère du Conseil exécutif du Québec. Il rejoint ensuite Investissement Québec où il occupe les postes de directeur de projet, Europe et Moyen-Orient, en 2014, puis de directeur, Benelux, en 2015. C’est en janvier 2016 que M. Bolduc devient président-directeur général de Montréal International.
Fiche du conférencierFrancis Baillet a notamment été directeur rémunération globale pour l’Amérique du Nord chez Rexel, directeur avantages sociaux chez Westburne et consultant chez Towers Perrin. Il a ensuite occupé le poste de vice-président, ressources humaines et affaires corporatives, chez Bell Solutions d’Affaires entre 2004 et 2007. Il se joint à Ubisoft en 2007 à titre de vice-président, ressources humaines et c’est en avril 2013 qu’il y est nommé vice-président, affaires corporatives.
Fiche du conférencierJohn Di Bert a travaillé chez KMPG comme vérificateur principal, de 1997 à 1999, et chez Rolls-Royce Canada comme chef de service, comptabilité et présentation de l’information financière de 1999 à 2001. Il rejoint Pratt & Whitney Canada en 2001 où il occupe plusieurs postes à responsabilité croissante, jusqu’à devenir vice-président, services clients en 2014. C’est en août 2015 qu’il devient vice-président principal et chef de la direction financière chez Bombardier.
Fiche du conférencierFrançois Boulanger a débuté sa carrière chez Deloitte en 1988. Il a par la suite été contrôleur financier pour plusieurs entreprises entre 1992 à 1998 avant de se joindre à CGI à titre de directeur, comptabilité de projet. Il a part la suite occupé les postes de vice-président et contrôleur des activités opérationnelles pour le Québec ainsi que de vice-président et contrôleur pour les activités européennes de l’entreprise. C’est en octobre 2014 qu’il est nommé vice-président exécutif et chef de la direction financière de CGI.
Fiche du conférencierQuestionnés par Emilio Imbriglio sur les facteurs qui influencent le choix d’une ville ou d’une région pour s’établir, la disponibilité du talent et la capacité de l’État à l’attirer ont fait consensus auprès des panélistes. En d’autres termes, l’endroit stratégique pour une entreprise est celui qui sera en mesure de produire de jeunes professionnels compétents, de financer leur secteur et de faciliter l’immigration des talents internationaux, a résumé Francis Baillet. Un autre élément important pour les entreprises est la proximité avec la clientèle, ce qui est primordial selon François Boulanger. Il a par ailleurs indiqué que le système fiscal de l’État d’accueil est très important, car une entreprise doit donc assurer un rendement aux investisseurs et la fiscalité fait partie intégrante de l’équation. Hubert Bolduc a abondé dans ce sens en nuançant le préjugé voulant qu’un crédit d’impôt accordé aux entreprises n’est pas profitable pour l’État. Selon lui, ces crédits permettent de consolider des entreprises locales et d’en attirer de l’international qui créeront des emplois bien rémunérés.
M. Imbriglio a ensuite amené les panélistes à se prononcer sur l’impact des politiques de la nouvelle administration américaine pour le Canada. Si la question des baisses d’impôts parait inquiétante, M. Bolduc a affirmé que cette situation s’apparente à l’incertitude qui avait entouré la parité de nos monnaies il y a une dizaine d’années, à laquelle les entreprises se sont adaptées. John Di Bert a souligné qu’il faut surtout s’inquiéter du protectionnisme de l’administration Trump, comme l’illustre bien l’exemple des pénalités envers la CSeries plus tôt cet automne. Enfin, les panélistes sont d’avis que le Canada détient un net avantage quant à ses processus d’immigration et son accès aux marchés européen et nord-américain, mais les États-Unis dominent encore au chapitre de la capacité des États à investir beaucoup de fonds publics dans l’attraction d’entreprises étrangères.
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