Les femmes sont d’abord et avant tout de puissants agents de changement, de développement et de paix. Avec de bonnes interventions et de bonnes politiques publiques, elles peuvent faire croître l’économie mondiale de 12 000 milliards $ à l’échelle de la planète d’ici 2025, selon le McKinsey Global Institute.
Marie-Claude Bibeau est titulaire d’un baccalauréat en économie et d’un diplôme de 2e cycle en gestion de l’environnement de l’Université de Sherbrooke. Elle entame sa carrière en 1990 comme agente de projet à l’Agence canadienne de développement international, puis devient gestionnaire de projets internationaux chez ADS Groupe-Conseils en 1994. Mme Bibeau occupe ensuite le poste de directrice adjointe d’Entrepreneuriat Bénin, en Afrique, de 1996 à 1997. Elle revient à Montréal en 1997 pour occuper le poste de directrice adjointe de Celdex Technologies environnementales. En 1999, elle retourne à Sherbrooke comme directrice adjointe de Sherbrooke Cité des Rivières. De 2005 à 2008, Mme Bibeau agit à titre de consultante auprès de plusieurs organismes tels que la Chambre de commerce de la région de Coaticook et le Centre local de développement de la MRC de Coaticook. Elle est nommée, en 2008, directrice générale du musée de la nature et des sciences de Sherbooke. Parallèlement à ses fonctions, Mme Bibeau est copropriétaire et gestionnaire du Camping de Compton depuis 2000 et a été directrice de l’accréditation des Jeux du Canada de 2013, qui ont eu lieu à Sherbrooke.
Lors des élections fédérales d’octobre 2015, Mme Bibeau est élue députée de Compton-Stanstead sous les couleurs du Parti libéral du Canada. C’est le 4 novembre 2015 qu’elle est nommée ministre du Développement international et de la Francophonie du Canada.
Fiche du conférencierCompte rendu de la conférence :
La ministre Bibeau a présenté ce midi la nouvelle politique d’aide internationale du Canada, qui prend un virage féministe avec pour objectif de mettre fin à la pauvreté dans le monde d’ici 2030. Selon la vision de son gouvernement, le meilleur moyen d’éliminer la pauvreté consiste à donner les moyens aux femmes et aux filles de développer leur plein potentiel. En effet, selon une étude du McKinsey Global Institute, les femmes pourraient notamment faire croitre l’économie mondiale de 12 000 milliards $ d’ici 2025, réduire la faim chronique et contribuer positivement à la mise en œuvre des processus de paix.
Elle a précisé que trois grands changements témoignent de cette nouvelle approche canadienne. Tout d’abord, le Canada place le renforcement du pouvoir des femmes et des filles au cœur de ses priorités. Cela se traduit notamment par l’ajout de 650 millions $ sur trois ans pour l’ajout de services en matière de santé sexuelle et reproductive dans le programme sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. Ensuite, le Canada compte rendre ses programmes plus prévisibles et flexibles afin que les engagements soient respectés sur le long terme. Selon la ministre, cela permettra aux partenaires sur le terrain de mieux planifier leurs projets et de maximiser leur impact. Enfin, la nouvelle politique mise sur le soutien aux organisations de femmes locales. À cet égard, le nouveau programme Voix et leadership des femmes du gouvernement canadien prévoit un investissement de 150 millions $ afin d’appuyer les organisations de la société civile qui font la promotion des droits des femmes et de leur leadership. La ministre a également a présenté le nouveau mécanisme We-Fi, créé en collaboration avec la Banque Mondiale, dans lequel le gouvernement a contribué à hauteur de 20 millions $ pour promouvoir l’entrepreneuriat des femmes dans les pays en développement.
Avec l'appui de
Avec la collaboration de