With the United States withdrawing from certain things, Canada’s opportunity to work with China has never been better, so that’s the main question I’m asking you, I ask business people, I ask governments : are we prepared to step up to the plate, to do what is necessary to reap the rewards that are offered?
Né à Montréal, John McCallum est détenteur d’un baccalauréat ès arts du Queen’s College de l’Université Cambridge, d’un diplôme d’études supérieures de l’Université de Paris ainsi que d’un doctorat en économie de l’Université McGill. Au cours de sa carrière, M. Callum a notamment enseigné à l’Université du Manitoba, de 1976 à 1978, à la Simon Fraser University, de 1978 à 1982, à l’Université du Québec à Montréal, de 1982 à 1987, et à l’Université McGill, de 1987 à 1994. Il a ensuite occupé le poste de premier vice-président et économiste en chef de la Banque Royale du Canada de 1994 à 2000.
Il est élu député de Markham, en Ontario, sous les couleurs du Parti libéral du Canada, lors des élections générales de novembre 2000. De 2004 à 2011, il est réélu à quatre reprises député de la circonscription de Markham-Unionville, puis de Markham-Thornville en octobre 2015. Au cours de sa carrière politique, M. McCallum a notamment été ministre de la Défense, de 2002 à 2003, du Revenu national et des Ressources naturelles, de 2004 à 2006, et de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté de 2015 à 2017. C’est le 10 mars 2017, qu’il est nommé ambassadeur du Canada en Chine.
Fiche du conférencierM. McCallum a mis la table en soulignant que, d’après la Banque Mondiale, plus de 800 millions de Chinois sont déjà sortis de la pauvreté depuis les années 80 et que ce nombre augmente de 10 millions par année. À ce rythme, la Chine pourrait atteindre son objectif d’enrayer la pauvreté de son territoire d’ici 2020. Il a ensuite ciblé quelques secteurs d’activité où le Canada a la possibilité d’accroître fortement ses relations avec la Chine.
Le tourisme : Le Canada accueille présentement 600 000 touristes chinois chaque année, ce qui représente 0,5% du bassin potentiel de touristes chinois. Selon lui, nous pourrions aisément multiplier ce nombre par deux, et bien plus, mais cela demandera de nombreux investissements pour de nouvelles liaisons aériennes, des infrastructures hôtelières et une meilleure gestion des demandes de visas.
Les technologies vertes : La Chine est responsable de 40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, mais elle est également un gros joueur dans le développement des technologies vertes et le plus important producteur d’énergies solaire, éolienne et hydroélectrique. Selon M. McCallum, avec le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, le Canada est bien positionné pour développer de nouveaux partenariats d’affaires dans ce secteur.
La culture : Selon l’ambassadeur, il y a un potentiel immense de développement pour les entreprises canadiennes. On peut notamment penser au domaine du divertissement, où le Cirque du Soleil tiendra un spectacle permanent à Shanghai en 2018. On peut aussi penser au domaine des jeux vidéo, dont la Chine est maintenant le premier consommateur mondial. M. McCallum a d’ailleurs souligné que la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, dirigera la première mission des industries créatives canadiennes en Chine en avril 2018.
Enfin, en réponse à une question du public, l’ambassadeur a affirmé ne pas vouloir s’aventurer dans les hypothèses entourant des négociations pour un traité de libre-échange avec la Chine. Il nous a toutefois confié que la nature de son discours et les intentions du Premier ministre Trudeau étaient portées vers l’ouverture à la diversification des marchés d’exportation pour le Canada.
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