Pourquoi le temps ne serait-il pas venu, ensemble, de s’entendre sur un positionnement. Davos est la Mecque de l’économie sociale, San Francisco est la Mecque de la technologie, Montréal devrait être la Mecque de la créativité.
Daniel Lamarre détient un baccalauréat en communications de l’Université d’Ottawa. Il débute sa carrière comme journaliste, puis devient directeur des communications de la Fédération des Caisses Populaires Desjardins du Centre du Québec. En 1977, il rejoint Cogeco à titre de directeur des relations publiques. En 1981, il fonde le bureau montréalais de l’agence de relations publiques Burson-Marsteller en tant que vice-président et directeur général.
De 1984 à 1997, M. Lamarre travaille chez National où il occupe d’abord la fonction de vice-président exécutif et d’associé principal avant d’être nommé président en 1995. Il occupe ensuite, de 1997 à 2001, le poste de président et chef de la direction du Groupe TVA. Il rejoint le Cirque du Soleil en 2001 et il en devient président et chef de la direction en 2004.
Parallèlement à ses fonctions, M. Lamarre a collaboré, en 2012, à la création de C2 Montréal. Il siège également aux conseils d’administration de la Société des célébrations du 375e anniversaire de Montréal et du Quartier de l’Innovation.
Fiche du conférencierM. Lamarre a rappelé ses débuts au Cirque du Soleil en mentionnant notamment que c’est Guy Laliberté qui lui a appris l’importance de se tourner vers l’international et d’augmenter le nombre de villes étrangères dans le giron du Cirque afin d’accroître la durée des tournées et le nombre de spectacles permanents. C’est la création de ce réseau qui, selon lui, a contribué à faire rayonner le Cirque, mais également la ville de Montréal. À cet égard, M. Lamarre a insisté sur l’importance de l’entraide des gens d’ici afin de propulser la ville sur la scène internationale. Il a cité le Cirque du Soleil en exemple, qui collabore avec des entreprises québécoises et leur permet de voyager avec lui. Il a également soutenu que Montréal jouit d’une réputation très enviable à l’étranger et qu’on doit profiter de cette image non seulement pour la croissance des entreprises, mais surtout pour attirer ici des talents et des investissements. Il a par la suite abordé la question de la vente d’actions du Cirque du Soleil au fonds américain TPG Capital ainsi qu’au fonds chinois Fosun Capital Group. Il a tenu à rassurer ceux qui avaient des craintes face à ces transactions, en affirmant que cette décision aide à faire croître le Cirque de façon exponentielle. En effet, selon lui, TPG Capital apporte un réseau d’influence majeur. Quant à Fosun, ils ont ouvert les portes du marché chinois au Cirque en lui permettant l’ouverture d’un bureau à Shanghai. M. Lamarre a d’ailleurs annoncé un projet de spectacle permanent qui devrait y être lancé en 2018. Enfin, il a conclu en souhaitant que Montréal se positionne comme étant la Mecque de la créativité, comme la région de San Francisco l’est pour la technologie.
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