If we really want to create a low carbon society, we also need to be concerned about equity, social justice and equality.
Koji Omi rejoint le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie du Japon en 1956, où il occupe plusieurs postes de direction. Il est élu candidat indépendant, en 1983, dans la préfecture de Gunma à la chambre des représentants et y sera réélu pendant 26 ans. Au cours de ses mandats, M. Omi servira à trois reprises comme ministre sous le gouvernement libéral démocrate, notamment comme ministre des Finances de 2006 à 2007. C’est en 2004 que M. Omi fonde le Science and Technology in Society Forum, qui a lieu chaque année à Tokyo et dont il est le président.
Fiche du conférencierRémi Quirion est diplômé de l’Université de Sherbrooke, d’où il détient un baccalauréat en biologie ainsi qu’une maîtrise et un doctorat en pharmacologie. En 1980, il a également réalisé un stage post-doctoral de trois ans au National Institute of Mental Health à Bethesda au Maryland.
Il revient au Québec en 1983 pour rejoindre l’Université McGill à titre d’enseignant au département de psychiatrie ainsi que de chercheur principal au Centre de recherche de l’Institut Douglas. En 1995, il devient professeur titulaire au département de psychiatrie de l’Université McGill et en 1996, il est nommé directeur scientifique à l’Institut Douglas. En 2009, il est désigné comme premier directeur scientifique de l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies. En parallèle, il est également vice-doyen aux sciences de la vie et aux initiatives stratégiques de la Faculté de médecine de l’Université McGill et conseiller principal de l’Université pour la recherche en sciences de la santé. Depuis le 1er septembre 2011, il occupe le poste de scientifique en chef du Québec. Premier titulaire du poste, il est aussi le plus ancien scientifique en chef en activité au monde.
Fiche du conférencierAndrée-Lise Méthot a débuté sa carrière en ingénierie, avant de devenir la directrice générale du Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) de 2000 à 2003. Elle occupe ensuite celui de présidente-directrice générale du Fonds d’investissement en développement durable (le FIDD), de 2003 à 2009, créé conjointement par le FAQDD, Fondaction CSN, et le Fonds de soldarité FTQ. Le FIDD devient Cycle Capital Management en 2009 et elle en est nommée associée directeure.
Fiche du conférencierPaul Shrivastava entame sa carrière en 1976 comme directeur chez Hindustan Computers à New Delhi. Au cours de sa carrière, il enseigne notamment à la Stern School of Business de l’Université de New York, à l’Indian Institute of Management de Shillong et à la John Molson School of Business de l’Université Concordia. Entre 1986 et 1991, M. Shrivastava est directeur exécutif de l’Industrial Crisis Institute, à New York. Il fonde, en 1998, l’entreprise eSocrates.com qu’il dirige jusqu’en 2004. Paul Shrivastava est nommé directeur exécutif de Future Earth pour un mandat de deux ans en février 2015. Il en devient conseiller principal en 2017.
Fiche du conférencierM. Omi a souligné l’importance d’une plus grande implication des décideurs politiques et des chefs d’entreprises dans les discussions scientifiques afin de trouver des solutions aux enjeux contemporains. Il a rappelé que l’an dernier, le Forum STS a attiré 1 400 participants de partout dans le monde pour discuter d’enjeux tels que le développement durable, l’environnement, l’innovation, l’éducation, la santé et la sécurité. Il a finalement invité les décideurs canadiens à venir assister au prochain forum en octobre 2017. M. Omi a ensuite cédé la place au panel.
Lorsque les panélistes ont pris place, M. Bégin leur a d’entrée de jeu demandé de se prononcer sur la façon dont le Québec et le Canada peuvent contribuer à une économie mondiale verte et innovatrice. Mme Méthot croit que nous pouvons faire une différence en matière de réduction de carbone, mais que nous avons besoin de plus de données afin d’établir des objectifs clairs. Elle a insisté sur le fait que cet effort doit passer par un investissement dans les entreprises technologiques qui, au Canada, reçoivent 50% moins de financement qu’aux États-Unis. Du même avis, M. Shrivastava a précisé que nous devons également prendre en compte les contextes économiques des pays et qu’il faut penser les stratégies de réduction de carbone selon les capacités de chacun. M. Quirion a, quant à lui, rappelé que le Québec et le Canada doivent briser les silos et travailler en équipe avant de devenir des leaders mondiaux. Selon les panélistes, nous devons joindre l’expertise des universitaires, des entreprises et du gouvernement plutôt que de les placer en compétition. Finalement, tous se sont dits optimistes face à notre capacité à lutter contre les changements climatiques, mais que cela demandera des solutions innovantes.
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