Imagine a carbon-neutral barrel of canadian oil sands, we're working on it. We're putting steel in the ground today to make it happen and given the trend in technology, a carbon-neutral barrel of canadian oil sands is not only possible, it's inevitable.
Tim McMillan est originaire de Saskatchewan. Il obtient un diplôme en économie de l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique, en 1997. Il travaille ensuite à l’étranger comme professionnel des technologies de l’information avant de fonder et diriger, de 2001 à 2007, McMillan Grading and Oilfield Service, une entreprise de services pétroliers.
En 2007, M. McMillan est élu député de la circonscription de Lloydminster sous les couleurs du Saskatchewan Party, puis réélu en 2011. Il occupe, entre 2010 et 2012, le poste de ministre responsable des Sociétés d’État de Saskatchewan. Il occupera ensuite, entre 2012 et 2014, plusieurs autres fonctions au sein du gouvernement saskatchewanais, notamment ceux de ministre du Tourisme, de ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, de ministre du Commerce et de ministre de la Santé rurale.
C’est le 1er octobre 2014 que M. McMillan est nommé président et chef de la direction de l’Association canadienne des producteurs pétroliers.
Fiche du conférencierM. McMillan a d’abord souligné que l’industrie pétrolière canadienne a besoin de l’expertise et de la contribution québécoise. Il a aussi insisté sur le fait que le Québec renferme des talents en innovation qui pourraient être bénéfiques au marché de l’énergie. Selon lui, ces talents pourraient notamment servir à réduire l’impact environnemental de la production de pétrole et contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada. Il a mentionné qu’il est prévu que la demande en énergie mondiale augmente de 31% d’ici 2040. Il a rappelé à cet effet que le Canada détient la troisième plus grande réserve de pétrole au monde, et qu’il a donc la possibilité de développer de nouveaux marchés. Il a cité en exemple l’Inde qui sera d’ici 2030 le plus grand importateur de pétrole au monde. Pour M. McMillan c’est la raison pour laquelle l’oléoduc Énergie Est de TransCanada doit être complété puisqu’il permettra l’acheminement du pétrole de l’ouest canadien jusqu’aux portes de l’Atlantique pour en faciliter l’exportation. Dans un autre ordre d’idées, le président de l’ACPP a rappelé que la grande majorité des exportations canadiennes de pétrole est destinée aux États-Unis à qui nous vendons à rabais étant donné qu’ils constituent notre unique marché étranger. Il croit également qu’avec la nouvelle administration américaine, le secteur pétrolier américain pourrait bien redevenir un compétiteur du Canada. C’est pourquoi, selon lui, il est primordial de diversifier notre clientèle en construisant des oléoducs qui permettront de rejoindre de nouveaux marchés. En conclusion M. McMillan est d’avis qu’avec la recherche qui s’effectue au sein de l’industrie canadienne, un baril de pétrole de sables bitumineux carbo-neutre n’est pas seulement possible, il est inévitable, et c’est ce qui nous distinguera des autres producteurs sur la scène internationale.
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