Britain is a global hub of exceptional businesses and investment opportunities and since the referendum; we have attracted a record 16 billion pounds of foreign direct investments.
Originaire d’Écosse, Liam Fox obtient un double baccalauréat de médecine et de chirurgie de l’Université de Glasgow en 1983. Il devient officier civil médical de l’armée britannique et chirurgien de division pour St. John Ambulance avant d’être élu au Parlement au sein du parti Conservateur pour la circonscription de Woodspring en 1992.
De 1992 à 1997, M. Fox occupe différents postes au sein du gouvernement de John Major. Il occupe ensuite plusieurs fonctions au sein de l’opposition officielle jusqu’en 2010. Il est, tour à tour, porte-parole pour les Affaires constitutionnelles de 1998 à 1999, puis ministre fantôme pour la Santé de 1999 à 2003, les Affaires étrangères en 2005, puis la Défense de 2005 à 2010. M. Fox a aussi été président du parti Conservateur de 2003 à 2005.
Suite à l’élection du parti Conservateur en 2010, au cours de laquelle M. Fox est élu dans la circonscription de North Somerset, il est nommé ministre de la Défense dans le gouvernement de David Cameron. Il quitte ce poste en octobre 2011, mais conserve son siège au Parlement. Suite à la nomination de Mme Theresa May à la tête du gouvernement britannique le 13 juillet 2016, M. Fox est nommé ministre au Commerce international. En plus de cette fonction, il est président du Board of Trade, un comité du Conseil privé du Royaume-Uni.
Fiche du conférencierM. Fox a débuté son allocution en soulignant que le Royaume-Uni est compétitif et ouvert au commerce. Il a rappelé que son pays est la cinquième plus grande économie mondiale et que le Brexit lui offre une opportunité en or de se repositionner dans l’économie mondiale. À cet égard, il a mentionné que, depuis le référendum de juin 2016, le Royaume-Uni a attiré un record de 16 milliards £ d’investissements directs étrangers, ce qu’il interprète comme un vote de confiance envers l’avenir de son pays. M. Fox a poursuivi en expliquant comment l’Accord économique commercial global (AECG) est crucial pour le libre-échange mondial dans un contexte où le protectionnisme est en hausse. Il a, par ailleurs, assuré que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) n’affectera pas les relations commerciales avec le Canada et que son pays continuera d’appuyer l’adoption de l’accord tant qu’il fera partie de l’UE. M. Fox a aussi dit souhaiter que l’AECG serve de référence à une entente bilatérale avec le Canada suite au Brexit. Le ministre a ensuite rappelé que le Canada et le Royaume-Uni sont liés par des valeurs communes et un niveau de coopération très élevé, notamment par leur implication au sein du G7, du G20 et du Commonwealth. Dans le même ordre d’idées, il a fait remarquer que le Royaume-Uni est le troisième plus grand marché pour le Canada, avec des exportations à hauteur de 16 milliards $ en 2015, et que plus de 600 sociétés britanniques sont implantées en sol canadien. Enfin, en réponse à une question de l’auditoire, M. Fox a rappelé que le Royaume-Uni ne peut mener des négociations officielles d’accord de libre-échange tant qu’il fait partie de l’UE, mais que des discussions exploratoires sont déjà en cours avec le Canada.
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