N’est-ce pas impressionnant qu’en 2016, l’année du Brexit, l’année de l’élection de Donald Trump, que le Canada soit réellement en train d’établir l’accord commercial le plus vaste de notre histoire (l'AECG) avec une alliance économique représentant un demi-milliard de personnes ?
Chrystia Freeland est née à Peace River, en Alberta. Elle est titulaire d’un baccalauréat en histoire et littérature de l’Université Harvard, ainsi que d’une maîtrise en études slaves du collège St. Anthony’s de l’Université d’Oxford en 1993.
Mme Freeland débute sa carrière comme correspondante indépendante en Ukraine pour le Financial Times, le Washington Post et The Economist. Elle occupe par la suite plusieurs postes au Financial Times, notamment ceux de rédactrice de nouvelles au Royaume-Uni, chef de bureau à Moscou, et correspondante en Europe de l’Est. Entre 1999 et 2001, Mme Freeland est rédactrice en chef adjointe pour le Globe and Mail, avant de devenir rédactrice en chef adjointe, puis directrice de la rédaction du bureau du Financial Times aux États-Unis. En 2010, Chrystia Freeland rejoint l’agence de presse canadienne Thomson Reuters à titre de directrice générale et rédactrice en chef de la section des informations aux consommateurs.
Mme Freeland est élue députée de Toronto-Centre sous les couleurs du Parti libéral du Canada lors des élections partielles de novembre 2013, puis réélue lors des élections générale d’octobre 2015 comme députée de University-Rosedale, en Ontario. C’est le 4 novembre 2015 qu’elle devient ministre du Commerce international du Canada.
Fiche du conférencierLa ministre a d’abord rappelé que nous nous trouvons dans une conjoncture géopolitique du commerce où la tendance est au protectionnisme et au nationalisme. Selon elle, le Canada est toutefois le pays le mieux placé pour tirer son épingle du jeu avec un programme commercial progressiste. Ce programme s’appuie essentiellement sur une société ouverte, la négociation d’accords commerciaux internationaux et la croissance de la classe moyenne. Mme Freeland a ensuite fait référence à la signature de l’Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Union européenne l’automne dernier, pour laquelle elle a salué le travail de ses collègues québécois tant provinciaux que fédéraux. Elle a également fait remarquer que les pays avec lesquels le Canada a des accords de libre-échange représentent maintenant 55% de l’économie mondiale. La ministre a ensuite souligné les qualités du programme CanExport créé en janvier 2016 par Affaires mondiales Canada pour aider les entreprises canadiennes à percer de nouveaux marchés internationaux. Depuis sa création, CanExport a accordé un soutien de 10 000 $ à 100 000 $ à 550 entreprises, dont 231 au Québec. Pour conclure, Mme Freeland a souligné que le pourcentage d’investissements étrangers au Canada est passé de 2,4% en 2004 à 1,7% en 2014, une réalité qui a incité son gouvernement à investir 218 millions $ dans la création de l’Agence de commercialisation du Canada et son programme Investir au Canada.
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