L’impact que pourrait avoir une ligne de 1000 mégawatts vers la Nouvelle-Angleterre, c’est qu’on pourrait les aider à atteindre la moitié de leur objectif [de réduction des GES]
Éric Martel est titulaire d’un baccalauréat en génie électrique de l’Université Laval. Il entame sa carrière en 1991 comme superviseur de maintenance et de production et chef d’équipe des ressources humaines chez Procter & Gamble. En 1994, il rejoint Kraft Food Canada où il occupe les postes de directeur des opérations, superviseur de production et ingénieur de projets jusqu’en 1997. Il devient ensuite directeur général, ingénierie, opérations et achats, chez Pratt & Whitney Canada, puis vice-président, opérations aéronautiques, chez Rolls-Royce entre 2000 et 2002.
M. Martel se joint à Bombardier en 2002 à titre de vice-président, exploitation pour l’Amérique du Nord pour Bombardier Transport. Entre 2005 et 2011, il est vice-président de plusieurs divisions de Bombardier Aéronautique, notamment responsable des avions Challenger et Global ainsi que du Système atteindre l’excellence. En août 2011, M. Martel est nommé président de Bombardier Services à la clientèle et Avions spécialisés et amphibies. En 2014, il est nommé président de la division Avions d’affaires.
C’est en juillet 2015 que M. Martel est nommé président-directeur général d’Hydro-Québec. Parallèlement à ses fonctions, il est très actif auprès de Centraide du Grand Montréal depuis le début des années 2000.
Fiche du conférencierD’entrée de jeu, M. Martel s’est félicité des progrès réalisés par Hydro-Québec dans l’amélioration de la productivité et de la qualité du service à la clientèle depuis son entrée en poste. Il a ensuite parlé des défis que représentent les prochains projets hydroélectriques, avec notamment l’achèvement de la Romaine-4 d’ici 2020. M. Martel a également fait mention de l’investissement de 1,1 milliard $ pour la restructuration du réseau électrique de l’île de Montréal dans le but d’accroître sa capacité de 2,5 fois pour répondre à la hausse des besoins énergétiques de la métropole pour les 50 prochaines années. Il a également souligné l’ambition d’Hydro-Québec de doubler ses revenus d’ici 2030.Selon lui, cet objectif sera atteint grâce à l’accès aux marchés extérieurs, notamment ceux de l’Ontario, de la Nouvelle-Angleterre et de l’État de New York. Par ailleurs, M. Martel a insisté sur l’importance d’investir dans la recherche et le développement et de commercialiser les innovations, comme la nouvelle batterie à longue durée de vie développée à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec. Il s’est également félicité du partenariat signé la semaine précédente à Paris avec RTE, le plus grand réseau de transport d'électricité en Europe. Il a ensuite mis l’emphase sur la contribution d’Hydro-Québec dans le développement d’énergies renouvelables et les efforts destinés à maintenir le réchauffement climatique sous les 2 degrés, à travers différentes mesures comme la réduction de l’empreinte carbone dans la production d’électricité. Quant aux exportations d’électricité vers les États-Unis, M. Martel prévoit que l’impact de la nouvelle présidence américaine sera minime, puisque les décisions en matière d’approvisionnement énergétique relèvent des États. À cet égard, il a fait valoir qu’une entente avec la Nouvelle-Angleterre pour une ligne de 1000 mégawatts permettrait à ces États d’atteindre la moitié de leur cible de réduction d’émissions de carbone et qu’une ligne de même capacité vers l’État de New York permettrait à celui-ci d’attendre le tiers de son objectif.
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