Vers 100 champions mondiaux "/>
We interviewed just over 300 companies. Roughly 1/3 of those companies had the ambition, the scale and the capability to globalize, and they were starting to consider it, and another 1/3 had all those things but no ambition to do so. What that says to me is a 100 [global champions] is a very modest target.
Rupert Duchesne est titulaire d’un baccalauréat en pharmacologie de l’Université de Leeds, et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Manchester, en Angleterre. Après avoir passé plus de douze ans à offrir des services-conseils en matière de stratégies et d’investissements au sein d’entreprises telles que LCB Consultants et Mercer Management Consultants, il se joint à Air Canada, en 1996, à titre de vice-président, marketing. En 1999, M. Duchesne devient premier vice-président, Réseau international, puis responsable en chef de l’intégration pour la fusion d’Air Canada et de Canadian Airlines. L’année suivante, il est nommé président d’Aéroplan, le programme de fidélisation d’Air Canada. En 2002, il supervise le détachement d’Air Canada et d’Aéroplan puis devient chef de la direction de la nouvelle entité qui se nomme, depuis 2011, Aimia.
Fiche du conférencierM. Duchesne était à notre tribune pour parler des grandes tendances qui se dégagent d’une enquête effectuée par Aimia en février 2016 sur les dispositions de 350 entreprises canadiennes à prendre une expansion internationale. Il a d’abord souligné que 106 d’entre elles n’avaient pas considéré étendre leurs activités à l’extérieur du pays, principalement parce qu’elles ne croient pas que leur modèle d’affaire sied aux affaires internationales. Cependant, l’enquête a également révélé que parmi les 119 compagnies ayant déjà effectué le virage international, 90 % considèrent leur expansion comme un succès. Quant aux 123 sociétés envisageant se mondialiser, M. Duchesne a souligné qu’elles se questionnaient notamment sur le pays où s’installer, la manière d’entrer en contact avec de nouveaux clients et, plus simplement, par où commencer leur projet d’expansion. À cet égard, M. Duchesne a rappelé qu’il existe plusieurs agences gouvernementales et non gouvernementales au Canada et au Québec dont le mandat est d’aider nos entreprises à prendre de l’expansion internationale et il a enjoint les entreprises à les consulter davantage. Il a ensuite abordé l’importance des relations personnelles dans le cadre d’une expansion sur la scène internationale. Selon lui, il est nécessaire de s’informer sur la vision et l’expérience des dirigeants d’entreprises ayant déjà effectué ce virage. Se citant en exemple, M. Duchesne a affirmé que son expérience comme conseiller en gestion lui a permis d’acquérir une plus grande ouverture sur le monde, et que ce sont des personnes ayant cette même mentalité qui ont contribué à faire d’Aimia une entreprise présente dans 17 pays. Pour conclure, M. Duchesne a ajouté que le Canada détient un avantage compétitif en la matière avec 20 % de sa population étant née à l’étranger et 13 groupes ethniques comptant plus d’un million de personnes au pays. En misant notamment sur cette diversité, le Canada de demain sera, selon lui, bien différent de celui que nous connaissons, avec une économie s’appuyant davantage sur le capital intellectuel que sur les ressources naturelles, et il pense qu’il est important que les entreprises canadiennes s’y préparent dès maintenant.
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