Aujourd'hui, les ressources dont les entrepreneurs ont besoin pour bâtir de grandes entreprises sont ici. Alors, un entrepreneur qui veut bâtir le prochain Google peut le faire à Montréal.
Titulaire d’un doctorat en cristallographie de l’Université McGill, Suzanne Fortier devient, en 1982, professeure au département de chimie de la School of Computing de la Queen’s University en Ontario. Elle y occupe, entre 1995 et 2000, le poste de vice-rectrice à la recherche, puis, entre 2000 et 2005, celui de vice-rectrice à l’enseignement. En 2006, Suzanne Fortier est nommée présidente du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Depuis 2013, Mme Fortier occupe la fonction de principale et vice-chancelière de l’Université McGill.
Fiche du conférencierMario Coculuzzi détient un baccalauréat en sciences informatiques de l’Université du Québec à Montréal. Entre 1992 et 2004, il a occupé divers postes chez IBM et Microsoft, avant de faire le saut dans le monde du jeu vidéo comme producteur chez Ubisoft de 2005 à 2006. Il occupe ensuite la fonction de vice-président à la production et au développement chez Vivendi Games jusqu’en 2008, puis retourne chez Microsoft comme directeur des services. Depuis 2012, Mario Coculuzzi est directeur, partenaires d’affaires et évangéliste, chez Microsoft pour l’Est du Canada.
Fiche du conférencierJean-Sébastien Cournoyer est titulaire d’un diplôme en physique du Middlebury College, au Vermont. Entrepreneur dans le domaine des technologies de l’information (TI) depuis les années 90, il a notamment occupé les postes de consultant en gestion chez Arthur D. Little à Boston, puis de consultant en investissement pour Innovatech Grand Montréal. En 2003, il devient chef financier et vice-président développement des affaires chez Terrascale Technologies. Par la suite, il se joint à la Caisse de dépôt et placement du Québec à titre de responsable des activités d’investissement de capital-risque. En 2007, il cofonde Montreal Start Up, puis Real Ventures en 2010, deux sociétés d’investissement dans le secteur des TI.
Fiche du conférencierD’entrée de jeu, Mme Fortier a expliqué que les nouvelles technologies qui sont à la croisée des sciences physiques, du numérique et de la biologie poseront plusieurs questions éthiques et demanderont des phases d’adaptation pour l’ensemble de la société. Mme Leroux a abondé dans ce sens en présentant les impacts de la 4e révolution dans les secteurs de la finance et des assurances. Selon elle, ces changements apportent déjà beaucoup de valeur ajoutée pour les clients et amènent de nouveaux acteurs intermédiaires entre ces derniers et les institutions financières traditionnelles qui devront, elles aussi, développer leurs fintech. Pour sa part, M. Coculuzzi a discuté de l’apport de l’intelligence artificielle et de la réalité augmentée pour les entreprises et la société. Celles-ci permettront notamment, selon lui, de meilleures techniques de formation, grâce à des simulations avancées. Il a également donné comme exemples les services cognitifs, qui permettraient de pallier les handicaps visuels des individus, ou les assistants virtuels personnels qui pourraient gérer et planifier les déplacements des individus. M. Cournoyer a expliqué, quant à lui, que le Québec était bien positionné dans cette révolution grâce à ses universités et son économie diversifiée. Toutefois, de telles avancées apporteront de multiples gains de productivité qui résulteront en des pertes d’emplois ayant des couts sociaux énormes auxquels la société québécoise devra faire face. Selon lui, 25 à 50% des emplois que l’on connaît seraient appelés à disparaître d’ici vingt ans. Enfin, Mmes Fortier et Leroux ont conclu en précisant qu’il était important de concilier les besoins à la fois à court et a long termes en éducation et d’accroître les partenariats entre les universités et les entreprises afin de favoriser l’innovation.
Contexte et thèmes abordés :
La 4e révolution industrielle était l’un des principaux thèmes du Forum économique mondial de Davos 2016, auquel Mmes Leroux et Fortier ont participé. Cette révolution multiplie la puissance de traitement, de capacité de stockage, et offre un accès au savoir sans précédent. Les percées technologiques émergentes dans les secteurs tels que la robotique, l'internet des objets, les véhicules autonomes, la nanotechnologie, et la biotechnologie, bouleverseront nos habitudes de vie et de consommation.
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