Clean energy is not a theory, it's not a dream, it's not a curiosity. It is real and it is the future. The world is already diversifying towards it, why wouldn't we want to be leading the way ?
Mme Catherine McKenna est titulaire d’un baccalauréat en français et en relations internationales de l’Université de Toronto, d’une maîtrise en relations internationales de la London School of Economics et d’un baccalauréat en droit de l’Université McGill.
Elle entame sa carrière en 1999 comme associée au cabinet d’avocats SSEK à Jakarta, en Indonésie. Entre 2001 et 2002, elle est conseillère juridique auprès de la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Timor-Oriental. Mme McKenna revient au Canada en 2002 comme avocate chez Stikeman Elliott à Ottawa. En 2005, elle rejoint l’Association canadienne de l’immeuble comme conseillère juridique avant de devenir, en 2011, co-présidente, puis directrice générale du Banff Forum. Parallèlement à ses fonctions, Mme McKenna fonde, en 2005, l’organisme Level (anciennement Avocats canadiens à l’étranger), dont elle assure la direction jusqu’en 2015. Elle a aussi enseigné à la Munk School of Global Affairs de l’Université de Toronto entre 2012 et 2014.
Lors des élections fédérales du 19 octobre 2015, Mme McKenna est élue députée de la circonscription d’Ottawa-Centre sous les couleurs du Parti Libéral du Canada. Elle est nommée ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada le 4 novembre 2015.
Fiche du conférencierLa ministre a débuté son discours en affirmant qu’il est plus que temps que les changements climatiques deviennent une priorité nationale et internationale. Mme Mckenna croit que le Canada a un rôle à jouer dans la lutte aux changements climatiques et que sa participation permettra de faire avancer les choses. La ministre est notamment revenue sur la COP21 et a salué l’accord qui prévoit que chaque pays adoptera des mesures concrètes pour limiter à moins de 2°C la hausse de la température moyenne de la planète. La ministre a ensuite fait état de la collaboration entre les États-Unis et le Canada sur le plan environnemental, notamment pour la réduction des émissions de méthane, qui représentent environ 15 % des émissions totales du Canada. Les deux pays se sont aussi entendus pour stimuler les progrès technologiques et mettre en place de nouvelles normes environnementales dans le secteur de l’aviation. La ministre a également vanté la Déclaration de Vancouver sur la croissance propre et les changements climatiques. Ce texte, publié au début mars à l’issue de la réunion des Premiers ministres canadien et provinciaux, sera un pilier pour d’éventuelles mesures collectives d’envergure. La ministre a conclu en rappelant l’importance accordée au dossier de l’environnement dans le dernier budget fédéral. Elle a notamment souligné que 3,4 milliards $ sur trois ans seront alloués à l’amélioration des infrastructures de transports, 5 milliards $ sur cinq ans pour les infrastructures vertes et 1 milliard $ sur quatre ans pour les technologies propres. La ministre a qualifié ces investissements de « chose la plus intelligente à faire », car l’industrie de l’énergie renouvelable mondiale nécessitera plus de 12 000 milliards $ en investissements au cours des 25 prochaines années, selon un récent rapport de Bloomberg.
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