There is a window which Canadian businessmen and companies should take. I am not saying "come and invest today", I am saying : come, explore, decide and take advantage of that opportunity.
Julio Garmendia Peña est titulaire d’un diplôme en langue, littérature et traduction russe obtenu en URSS en 1975, et d’un diplôme en science politique de l’Université de La Havane obtenu en 1980. Il entame sa carrière en 1975 en tant que spécialiste assistant au ministère cubain des Affaires étrangères. Il est par la suite, sucessivement, spécialiste auprès du comité central du Parti communiste de Cuba, de 1976 à 1977, puis spécialiste et chef de département au comité d’État sur la coopération économique de 1977 à 1982.
En 1982, M. Peña rejoint l’ambassade de Cuba à Moscou comme conseiller économique adjoint, puis il devient conseiller économique en 1986. Il est nommé, en 1989, chef adjoint du bureau pour la coopération avec l’URSS au comité d’État cubain sur la coopération économique. En 1994, il retourne à l’ambassade de Cuba en Russie comme ministre conseiller et chef de mission adjoint. En 1999, il est nommé chef de section au comité central du Parti communiste cubain avant de devenir, en 2004, ambassadeur de Cuba en Ukraine. Il retourne à son précédent poste au comité central du parti de 2008 à 2012, puis il est nommé ambassadeur de Cuba au Canada en avril 2013.
Fiche du conférencierL’ambassadeur a rappelé que Cuba et le Canada entretiennent des relations diplomatiques ininterrompues depuis 70 ans et que le Canada représente le plus important partenaire touristique de Cuba et le quatrième plus important au niveau des échanges. M. Garmendia Peña a ensuite abordé la question des relations entre Cuba et les États-Unis. Il a expliqué que la visite du président américain en sol cubain au mois de mars représentait un tournant dans l’histoire de son pays. Il a toutefois déploré que, pour l’instant, la levée de l’embargo et l’utilisation du dollar américain dans les échanges commerciaux demeurent encore à l’état de promesses et que ces mesures prendront du temps avant d’être avalisées par le Congrès américain. De plus, malgré les accords actuellement en négociation et la volonté de voir une reprise des échanges entre les deux États, M. Garmendia Peña a affirmé que Cuba n’abandonnera pas ses valeurs de souveraineté, d’autodétermination et d’indépendance. L’ambassadeur a ensuite fait valoir l’importance des investisseurs pour Cuba et les efforts mis en place par le gouvernement cubain afin d’attirer les investissements étrangers. À cet effet, il a fait référence à la loi 118 de 2014, qui prévoit une exemption de taxes sur les profits pour les huit premières années, puis une taxe de 15 % par la suite, sur des projets dans des secteurs-cibles du gouvernement. Il a insisté, par ailleurs, sur les avantages de Cuba pour les investisseurs : une position géographique stratégique, des ressources humaines qualifiées et des infrastructures de transport modernes. Selon l’ambassadeur, les entreprises de certains secteurs, comme l’agriculture, l’énergie, l’alimentation, la biotechnologie et les mines seront particulièrement intéressés par les opportunités à Cuba. Enfin, l’ambassadeur a incité les investisseurs à ne pas attendre la levée de l’embargo américain pour s’intéresser à son pays.
Thèmes abordés :
Avec l'appui de
Avec la collaboration de