Un client de cette taille-là, c’est un client majeur. [Le marché américain] est une grande partie de notre pain et de notre beurre.
Jean-Claude Lauzon est titulaire d’un baccalauréat en psychologie et d’une maîtrise en psychologie industrielle de l’Université de Montréal. Il détient également un diplôme d’administration de sociétés de la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill.
M. Lauzon débute sa carrière en 1972 comme gérant des ressources humaines chez Nabisco Brands. Il occupe par la suite, entre 1974 et 1980, le poste de directeur du cabinet de conseil en gestion des ressources humaines Rourke, Bourbonnais et associés. Il rejoint par la suite Ernst & Young, où il sera notamment associé directeur du bureau de Montréal et associé directeur du secteur télécommunications pour le Canada. Puis, entre 2003 et 2013, il occupe les postes de vice-président, Canada, et associé directeur du bureau de Montréal de Korn/Ferry International.
Au cours de sa carrière, M. Lauzon a également participé à un comité aviseur du Fonds québécois manufacturier, et a occupé le poste de président de la World Confederation of Productivity Science. Il est nommé délégué général du Québec à New York en décembre 2014.
Fiche du conférencierM. Lauzon a d’abord rappelé la relation privilégiée qu’entretient le Québec avec les États-Unis depuis 400 ans. Il a par la suite précisé que 72% des exportations québécoises sont destinées aux États-Unis, ce qui représentait en 2015, 59,1 milliards $. M. Lauzon a enjoint le milieu des affaires québécois à accorder plus d’attention à ce marché, qui représente 23% de l’économie mondiale. « Les États-Unis sont notre pain et notre beurre » a-t-il résumé. M. Lauzon a ensuite fait valoir le rôle de la délégation du Québec à New York, dont le réseau couvre 8 états. Cette dernière intervient dans de nombreux projets, notamment dans celui du développement de l’économie verte de la ville de New York d’ici 2030, ce qui représente des investissements de 25 milliards $ US, et le Clean Power Plan ayant pour but de développer l’électricité de manière responsable et écologique. M. Lauzon a enfin expliqué que le Québec dispose de nombreux atouts pour se démarquer sur le marché américain tels que son expertise en recherche et innovation et son leadership dans la lutte aux changements climatiques. Pour conclure, afin qu’elles interagissent mieux avec leurs clients aux États-Unis, M. Lauzon a recommandé aux entreprises québécoises de respecter la règle des 3P : assurer une présence constante sur le marché américain, montrer une pratique se distinguant des autres entreprises et générer une perception de partenaire de confiance.
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