Au nom du gouvernement régional du Kurdistan, le ministre a d’abord exprimé sa gratitude envers le Canada pour son soutien dans la lutte contre l’État islamique. Il a également souhaité que le gouvernement canadien, non seulement maintienne son support aérien, mais également qu’il accroisse sa présence générale dans la région. M. Bakir a par la suite parlé brièvement de la création du gouvernement kurde, rappelant les élections tenues en mai 1992 ainsi que la cohabitation difficile du régime autonome avec l’Irak de Saddam Hussein. Il a ensuite expliqué que les principales menaces auxquelles le Kurdistan fait face aujourd’hui sont liées à la présence d’organisations terroristes dans les régions environnantes et à l’important flux de migrants vers le Kurdistan. M. Bakir a aussi déploré que la chute du prix du pétrole, combinée aux manquements de l’Irak à certains de ses engagements, ont des répercussions négatives sur la capacité de son gouvernement à assumer les dépenses humanitaires résultant de cette immigration. M. Bakir a illustré son propos en mentionnant que les fonctionnaires kurdes doivent systématiquement subir un délai dans le paiement de leurs salaires. Aussi, selon M. Bakir, l’accueil des réfugiés n’est pas une solution optimale et il suggère plutôt de faire parvenir l’aide directement aux populations et de rétablir la stabilité dans les régions concernées. Le ministre a conclu en exprimant la volonté de son gouvernement de s’entourer de partenaires internationaux pour consolider la démocratie kurde et pour encourager les investissements, notamment dans les secteurs des services, de l’éducation, de l’agriculture et des infrastructures.
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