Il est temps de commencer à travailler ensemble et de reconnaître que nous avons besoin d'avancer dans la bonne direction. Et nous devons commencer maintenant parce que le monde a changé et nous devrions aussi.
Leah Lawrence est titulaire d’un baccalauréat ès sciences appliquées en génie des systèmes industriels de l’Université de Regina et d’une maîtrise en économie de l’Université de Calgary. En 2003, elle fonde Clean Energy Capitalists, un cabinet-conseil spécialisé dans l’énergie et l’environnement, qu’elle préside jusqu’en 2015. En 2007, elle est nommée membre du conseil de direction de la Chambre de commerce de Calgary, puis présidente du conseil en 2014. De 2014 à 2015, elle est également membre du conseil d’administration de CO2 Solutions, une entreprise spécialisée dans la recherche et le développement d’écotechnologies. En avril 2015, Leah Lawrence est nommée présidente-directrice générale de Technologies du développement durable Canada. Mme Lawrence est membre de l’Académie canadienne du génie ainsi que d’Ingénieurs Canada.
Fiche du conférencierMme Lawrence a d’abord expliqué que le recul du Canada sur la scène internationale en matière de financement des technologies vertes rend difficile la situation des entreprises canadiennes dans ce secteur. Selon elle, le Canada doit être plus compétitif et investir dans les infrastructures vertes au même niveau que les meilleurs pays dans ce domaine, comme la Chine, la Corée du Sud et la République Tchèque. Mme Lawrence a ensuite expliqué le rôle crucial de TDDC en matière d’infrastructures vertes, qui consiste principalement à aider à la mise en marché de ces technologies. À cet égard, elle a souligné le potentiel des compagnies du secteur de l’énergie verte financées par TDDC, qui pourraient générer un revenu annuel de 30 milliards $ et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 250 millions de tonnes d’ici 2025. Elle a cependant déploré que, malgré le soutien de TDDC, ces entreprises ne bénéficient pas suffisamment de politiques publiques leur permettant de se financer et se développer. Il est donc important, selon Mme Lawrence, que les chefs d’entreprises du secteur des technologies propres s’expriment d’une seule voix pour demander les réformes publiques nécessaires. Enfin, selon elle, la coopération entre les secteurs privé et public est primordiale pour permettre aux entreprises de se financer afin de mieux affronter la concurrence mondiale.
Avec l'appui de
Avec la collaboration de