[Since 1990] we managed to grow our economy in Europe by 46% and at the same time we managed to reduce green house gases by more than 20%. So we showed that it’s possible, you can grow, and you can reduce green house gas emissions.
Maroš Šefčovič est titulaire d’un doctorat en droit international et européen et d’un Juris Doctor de l’Université Comenius de Bratislava, en Slovaquie. Entre 1990 et 1992, M. Šefčovič a occupé plusieurs postes au ministère des Affaires étrangères de la Tchécoslovaquie, notamment ceux de conseiller au vice-ministre des Affaires étrangères, consul au Zimbabwe et chef de mission adjoint au Canada. En 1996, il devient directeur adjoint pour les pays de l’Union européenne (UE) et de l’OTAN au ministère des Affaires étrangères de la Slovaquie (MZZ). En 1997, il est nommé directeur de cabinet adjoint du ministre des Affaires étrangères, puis directeur de cabinet en 1998. Durant cette même année, M. Šefčovič est affecté à Bruxelles comme chef de mission adjoint auprès de l’UE. En 1999, il est nommé ambassadeur de Slovaquie en Israël. M. Šefčovič occupe par la suite les postes de directeur général de la section de la coopération bilatérale, en 2002, de directeur général de la section des affaires européennes au MZZ en 2003. Entre 2004 et 2009, il agit à titre de représentant permanent de la Slovaquie auprès de l’UE. En 2009, il devient Commissaire européen, chargé de l’éducation, la formation, la culture et la jeunesse, puis, en 2010, il est nommé vice-président de la Commission européenne, responsable des relations et de l’administration inter-institutionnelle. En 2014, M. Šefčovič est élu membre du Parlement européen, et nommé vice-président de la Commission, responsable de l’énergie.
Fiche du conférencierD’entrée de jeu, M. Šefčovič a souligné que, suite aux élections européennes de 2014, la nouvelle Commission européenne a établi dix priorités pour les cinq prochaines années, dont l’Union énergétique. Cette dernière consiste en la mise en place d’une politique énergétique commune entre les pays de l’Union européenne (UE). Cette politique permettra, selon lui, d’accélérer les transitions économiques et énergétiques en considérant la façon dont l’énergie est produite, distribuée et consommée. Le vice-président a expliqué que cette transition énergétique tiendra compte de la lutte contre les changements climatiques ainsi que des besoins du secteur des transports et de la consommation. Par ailleurs, M. Šefčovič a souligné que l’UE est le premier client en énergie au monde, avec des importations quotidiennes d’un milliard $ canadiens. En ce qui a trait à la collaboration Canada-UE, il a appelé à revitaliser la collaboration dans des secteurs clés comme la sécurité énergétique, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Il a également mentionné qu’en février 2016, la Commission annoncera la mise en place d’un système garantissant la sécurité en apport énergétique. Aussi, la commission présentera la nouvelle stratégie énergétique européenne, dans laquelle les énergies vertes occuperont une place importante et devraient même générer près de 27% de l’énergie en UE d’ici 2030. À l’aune de la conférence de Paris sur le climat (COP21), M. Šefčovič a conclu en insistant sur l’importance de la coopération internationale en matière d’énergie pour limiter les changements climatiques.
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