La Chine représentera pour le Québec un monde d'opportunités. Il faudra par contre y consacrer encore plus d'efforts pour s'y distinguer.
Jean-François Lépine est titulaire d’un baccalauréat en science politique de l’Université Laval et d’une maitrise en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il entame sa carrière à Radio-Canada en 1971 comme rédacteur-reporter aux nouvelles. Correspondant parlementaire à Québec de 1978 à 1981, il quitte ensuite le pays pour occuper plusieurs postes de correspondant à l’étranger : à Pékin, de 1983 à 1986, à Paris, de 1986 à 1988 puis à Jérusalem, de 1988 à 1990. Au cours de sa carrière journalistique, M. Lépine a également animé plusieurs émissions d’informations telles que Présent, Enjeux, Zone Libre et Une heure sur Terre.
M. Lépine quitte Radio-Canada en 2013. Il rejoint, en 2014, Avistra International comme associé, communications et affaires gouvernementales. Le 25 août 2015, il est nommé Représentant du Québec en Chine.
M. Lépine a présidé le conseil de direction de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’UQAM, de 2002 à 2012, et l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de l’UQAM de 2011 à 2015. Il est également récipiendaire de deux Prix Judith-Jasmin récompensant son travail de journaliste.
Fiche du conférencierDevant plus de 400 convives, M. Lépine a présenté le principal objectif de son nouveau mandat : accroître la présence du Québec en Chine. Pour ce faire, le gouvernement du Québec mise sur la multiplication des événements médiatiques en Chine et sur l’ouverture d’une représentation québécoise permanente dans la province du Shandong. M. Lépine a, par la suite, expliqué l’importance de la présence québécoise à Shanghai avec laquelle le Québec et Montréal ont déjà plusieurs ententes. Il a poursuivi en dressant un historique des relations entre le Québec et la Chine, en rappelant que la province était la première au Canada à entretenir des relations privilégiées avec le gouvernement central chinois. Selon lui, cette relation est tributaire à la fois des efforts des gouvernements municipaux et provincial, mais également de la vision des entreprises privées et du secteur académique. Aujourd’hui, plus de 140 entreprises québécoises ont un bureau ou une coentreprise en Chine, et de nombreuses institutions d’enseignement et entreprises culturelles y ont des ententes. Malgré tout, M. Lépine estime qu’il reste encore du travail à faire, notamment pour réduire notre déficit commercial avec la Chine. Jean-François Lépine a conclu en déclarant qu’il est important que les entreprises et les paliers de gouvernements mettent fin à leurs approches en silos car cela crée une concurrence interne et peut nous discréditer auprès des Chinois.
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