On est en train de retester de nouvelles hypothèses dans un environnement de changements démographiques et technologiques très profonds, c’est ça qui est fascinant [ …]
François Dupuis a notamment travaillé comme journaliste économique et comme conseiller économique au bureau de la coopération de l’ambassade du Canada au Niger. Il rejoint Desjardins en 1988, où il a notamment occupé les postes d’économiste principal et de stratège financier. Depuis juin 2006, il est vice-président et économiste en chef aux Études économiques du
Mouvement Desjardins.
M. Fenton s’est joint en 1979 à la Banque du Canada, où il a occupé les rôles de chef prévisionniste et directeur de la recherche, avant de diriger le département de l’Analyse économique canadienne.
Il a également oeuvré au sein du Fonds Monétaire International (FMI), notamment à titre d’économiste pour World Economic Outlook, publié par le FMI. Il occupe ses fonctions au sein de la CDPQ depuis mai 2011.
Fiche du conférencierStéfane Marion a œuvré plusieurs années pour les ministères des Finances et de l’Industrie du Canada. Il rejoint le groupe économie et stratégie de la Financière Banque Nationale en 1999, où il occupe le poste d’économiste et stratège en chef depuis 2008. M. Marion a été élu meilleur prévisionniste au Canada en 2012 et 2013.
Fiche du conférencierIl a été, dans un premier temps, question de la Chine. Selon eux, il faudra que la Chine passe d’une économie manufacturière à une économie de services et que cette transition devrait s’achever d’ici 5 à 10 ans. Ils ont également souligné la nécessité pour le gouvernement de donner aux populations les moyens de consommer en créant les programmes sociaux nécessaires. Il a été question, dans un second temps, de l’Union européenne. M. Fenton a souligné que la politique monétaire actuelle de la zone euro permettait au mieux d’assurer une stabilité financière mais pas une croissance solide. Dans un troisième temps, les panélistes ont discuté de la situation économique aux États-Unis, que M. Dupuis a qualifiée de positive. Il a notamment relevé la récente amélioration du marché du travail et souligné la bonne santé des secteurs de l’éducation et des entreprises. Il a cependant précisé que, dans le contexte d’une économie intégrée, la variation des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine a des conséquences importantes dans d’autres pays. Enfin, quant à l’économie québécoise, tous se sont entendus pour dire qu’il était nécessaire pour l’État de générer plus de revenus fiscaux et de compenser le vieillissement de la population. Pour Stéfane Marion, l’une des solutions pourrait notamment être de reconnaitre davantage les qualifications des immigrants. François Dupuis a, quant à lui, proposé d’augmenter les taxes pour des produits particuliers amenant des coûts socioéconomiques à long terme, comme les boissons gazeuses ou la malbouffe.
Avec l'appui de
Avec la collaboration de