Aujourd’hui, il y’a des facteurs de qualité qui sont devenus beaucoup plus importants dans le développement : les citoyens réclament de la qualité dans l’éducation, de la qualité dans la santé, de la qualité dans la démocratie.
David Malone est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal, d’un diplôme en langue arabe de l’Université américaine du Caire, d’une maîtrise en administration publique de l’Université Harvard et d’un doctorat en relations internationales de l’Université d’Oxford.
Au cours de sa carrière, M. Malone a occupé plusieurs postes au sein du ministère des Affaires étrangères du Canada. De 1990 à 1992, il assume les fonctions de Représentant du Canada au Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), avant d’être nommé Ambassadeur et Représentant permanent adjoint auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York. En 1994, il est nommé directeur général de la politique, des organisations internationales et des enjeux mondiaux au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada (MAECI).
En 1998, David Malone devient président de l’Académie mondiale pour la paix, à New York. Il retourne au MAECI en 2004 comme sous-ministre adjoint pour les questions mondiales. En 2006, il est nommé Haut-commissaire du Canada en Inde et Ambassadeur non-résident pour le Canada au Bhoutan et au Népal. En 2008, M. Malone retourne au Canada et devient président du Centre de recherches pour le développement international (CRDI). Depuis mars 2013, David Malone occupe les postes de recteur de l’Université des Nations Unies à Tokyo et de sous-secrétaire général de l’ONU à l’éducation.
Fiche du conférencierDans le cadre du colloque IEIM-ACNU sur les 70 ans de l’ONU.
M. Malone a d’abord rappelé l’évolution du concept de développement depuis la création de l’ONU, il y a maintenant 70 ans, et souligné que ce sont dorénavant le développement économique et des droits de l’Homme qui sont au centre des préoccupations. Il a ensuite déclaré qu’il ne croit pas à un modèle universel de développement, contrairement à ce que soutiennent les institutions internationales comme la Banque Mondiale et le PNUD. En effet, selon lui, le développement se conçoit différemment selon les régions du monde. Par exemple, en Asie, c’est la croissance économique qui prévaut, alors qu’en Amérique du Sud l’accent est mis sur le développement social. Le plus important, selon lui, est la volonté des sociétés de définir leurs propres objectifs de développement. Par ailleurs, ces objectifs tendent à évoluer et les populations sont de plus en plus exigeantes. À cet égard, M. Malone est d’avis que l’éducation primaire ne suffit plus aux populations des pays en développement et qu’il est nécessaire pour celles-ci d’avoir accès à une éducation supérieure et de qualité pour demeurer compétitives et retenir les talents. En conclusion, il a noté une prise de conscience de l’importance de l’éducation supérieure, même sous des régimes dictatoriaux.
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